Suite à l’article intitulé "Nouvel ordre européen" (Droite, Extrême Droite n° 1), Yvan Blot, député européen (FN) nous a adressé cette "mise au point" :

"Par jugement en date du 18 novembre 1993, le tribunal de grande instance de Paris a jugé diffamatoire la publication de ma photo avec M. Althans agré entendant que j’ai des relations avec des néo-nazis.

Je n’ai jamais eu de réunion secrète avec ce "chef nazi". Celui-ci s’est présenté à moi lors d’une réunion des Republikaner, parti démocratique allemand, et il m’a demandé qu’une photo soit prise avec lui parce qu’il était un ami de la France. J’ignorais tout de l’identité de ce monsieur.

Par ailleurs, j’ai plaidé pour orner le drapeau européen d’une croix chrétienne et non d’une croix celtique".

[Ainsi M. Blot aurait été victime d’une manipulation visant à faire croire qu’il fréquenterait des nazis. Il aurait été abusé par le leader nazi Ewald Althans alors qu’il participait à un congrès des Republikaner, présidé par l’ex-SS Franz Schönhuber. De même, nous aurions lu trop hâtivement son "plaidoyer pour frapper d’une croix le drapeau européen". Celui-ci développe en effet des commentaires ésotériques complexes, à la fois sur la croix chrétienne et sur la croix solaire, sans trancher explicitement entre l’une et l’autre bien que chacun sache qu’Yvan Blot ne se situe pas parmi les dévots. Quoi qu’il en soit, l’objet de l’article cité est d’une grande clarté : il s’agit de modifier le drapeau européen parce que les douze étoiles sur fond bleu seraient à la fois un symbole chrétien de la Vierge et un symbole maçonnique utilisé au XIXe degré du rite écossais rectifié. Le député européen partage là une préoccupation commune avec le lobby habsbourgeois qui a précisément choisi comme blason du mouvement paneuropéen un écu frappé de la croix et des douze étoiles.]