Aujourd’hui, dans la lettre qu’elle adressée au Conseil de sécurité de
l’ONU, la Libye déclare "accepter la responsabilité des actes de ses
agents publics" en ce qui concerne l’attentat à la bombe du 21
décembre 1988 contre un avion de Pan Am (vol 103) et elle a pris des
mesures pour indemniser les familles des victimes conformément à un
accord conclu directement entre ces familles et le gouvernement
libyen.

Vu ces mesures et afin de permettre l’exécution de l’accord conclu par
les familles, les Etats-Unis ont informé le Conseil de sécurité de
l’Organisation des Nations unies qu’ils ne s’opposeraient pas à la
levée des sanctions de l’ONU contre la Libye, qui avaient été
suspendues en 1999.

Le comportement du gouvernement libyen, notamment son piètre bilan en
matière de droits de l’homme, l’absence d’institutions démocratiques,
son rôle destructeur dans la poursuite des conflits régionaux en
Afrique et le fait inquiétant qu’il continue de chercher à se doter
d’armes de destruction massive et de leurs vecteurs, demeure une cause
de graves préoccupations. Les Etats-Unis vont redoubler leurs efforts
en vue de mettre fin aux éléments menaçants du comportement de la
Libye et ils continueront de lui appliquer leurs propres sanctions
tant qu’elle ne tiendra pas compte de ces préoccupations. La Libye
doit aussi continuer de prendre des mesures décisives pour participer
à la lutte contre le terrorisme international.

Les efforts du gouvernement des Etats-Unis au sujet de cette affaire
servent à rappeler à tous ceux qui envisagent de commettre des actes
de terrorisme que les Etats-Unis chercheront toujours à obtenir
justice et réparation pour le compte de leurs ressortissants. La lutte
contre le fléau que constitue le terrorisme reste un des engagements
suprêmes des Etats-Unis, et nous resterons inébranlables dans la
poursuite de cette lutte.

Source : présidence des États-Unis.