L’Arabie saoudite et les États-Unis débattent de l’avenir du Proche-Orient

Le prince héritier saoudien, le prince Abdullah, a évoqué la crise du Proche-Orient avec le président états-unien, George W. Bush, dimanche 21 septembre 2003, au cours d’un entretien téléphonique.
Selon l’agence de presse saoudienne Saudi Press Agency, les deux leaders ont évoqué « les relations entre les deux pays et les moyens de les renforcer, ainsi que d’autres questions régionales et internationales, notamment la crise au Proche-Orient et la situation dans les territoires palestiniens. »
Ces discussions surviennent une semaine avant la réunion de l’Assemblée générale des Nations unies au cours de laquelle le président états-unien doit demander à l’organisation internationale d’étendre son rôle dans l’Irak d’après-guerre.
Concernant le dossier israélo-palestinien, l’Arabie saoudite préconise le recours à une force internationale de maintien de la paix, afin de restaurer la sécurité dans les territoires occupés palestiniens. Le Royaume a également indiqué qu’il tenait Israël pour responsable de la fin de l’accord de cessez-le-feu signé avec les factions palestiniennes, et a condamné les plans formulés par le gouvernement d’Ariel Sharon visant à mettre physiquement hors-jeu le président palestinien, Yasser Arafat.