L’administration Bush a décidé de réserver les contrats pour la reconstruction de l’Irak (d’un montant de 19 milliards de dollars) aux pays qui ont soutenu l’effort de guerre, provoquant les hauts cris de la Vieille Europe, ou plus précisément, des États couvrant l’ancien empire de Charlemagne.
La France et l’Allemagne, après avoir tout fait pour conserver Saddam Hussein au pouvoir, s’efforcent maintenant d’obtenir des contrats de reconstruction financés par les contribuables américains et veulent empêcher les États-Unis d’agir comme un État souverain défendant ses intérêts. En fait, la France et l’Allemagne pourraient bénéficier de contrats de sous-traitance et ce n’est pas l’argent qui les préoccupe.
Les deux pays veulent contraindre les États-Unis à ne pas agir quand ses citoyens sont menacés sans l’accord du Conseil de sécurité où la France dispose d’un droit de veto. George W. Bush les a ignoré et a constitué avec Tony Blair une coalition de volontaires rassemblant trois douzaine de pays. Ces États sont aujourd’hui remerciés. Dans le même temps, la France et l’Allemagne pratiquent l’obstruction tout en affirmant que l’ONU peut seule légitimer la reconstruction de l’Irak.
La reconstruction de l’Irak est presque exclusivement financée par les États-Unis. Washington doit donc s’assurer qu’elle bénéficie aux Irakiens et aux pays qui ont contribué à leur libération.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Sense and cents-ability », par David Rivkin et Lee Casey, Washington Times, 15 décembre 2003.