Aujourd’hui s’est ouvert le procès de onze militants présumés de l’Armée révolutionnaire bretonne (ARB) pour leur implication à divers degrés dans 17 attentats dont le dernier, celui du MacDonald du Quévert, avait fait un mort. Mis en examen par la juge anti-terroriste Laurence Le Vert, sur la foi de vagues indications d’un journaliste de Capa, Gaël Roblin, porte-parole du mouvement légal Emgann (gauche indépendantiste bretonne), est incarcéré depuis mai 2000. Il n’a été que brièvement entendu par la juge d’instruction, n’a pas cessé de clamer son innocence et a toujours dénoncé un « coup fourré » de la DST. Devant l’absence d’élément précis le reliant aux attentats, le procureur a demandé par trois fois sa remise en liberté. En vain. La juge Le Vert associe indépendantisme et terrorisme.