« Nous vivons aujourd’hui un tournant dans les relations entre l’Union européenne et la Turquie.

Une Turquie stable et démocratique, en paix avec ses voisins, est un objectif que nous devons soutenir activement en Europe et en Turquie. C’est pourquoi nous engageons des négociations d’adhésion avec ce pays.

Bien sûr le chemin qui conduira la Turquie jusqu’à l’adhésion sera long et difficile. L’adhésion, comme pour chaque pays candidat, n’est ni garantie, ni automatique.

Les négociations doivent être justes et rigoureuses. Au nom de l’Union européenne, je peux garantir que ce sera le cas. La Turquie doit être traitée comme tous les autres pays candidats. Et elle doit respecter strictement les principes de démocratie, de respect des droits de l’homme et d’état de droit si elle veut adhérer au club.

L’Europe doit apprendre à mieux connaître la Turquie. Et la Turquie doit gagner les coeurs et les esprits des citoyens européens. Car ce sont eux qui en définitive décideront de l’adhésion de la Turquie.

On doit offrir à la Turquie une chance équitable de démontrer qu’elle est capable de remplir toutes les conditions pour adhérer à l’Union européenne.

J’espère qu’elle le fera. Une Turquie ouverte et dynamique dans une Europe ouverte et dynamique est dans l’intérêt d’une Union européenne capable d’assumer totalement ses responsabilités dans le monde. »

Réf:IP/05/1219