Un de mes amis, journaliste israélien, a été récemment invité sur une radio américaine à participer à un débat avec un Arabe américain et comme dans beaucoup de ces débats, le côté juif avait perdu d’avance face à l’emploi répété du mot « occupation ». Le terrorisme est condamné, mais on condamne plus encore « l’occupation » israélienne, mot qui est opposé à tous les arguments avancés. Les propagandistes anti-israéliens ont bien retenu les leçons du KGB.
Il y a pourtant un mot que nous devrions opposer à leur mensonge, c’est le mot génocide. En 1948, alors que les armées arabes s’attaquaient à l’embryon d’État israélien, Azzam Pasha, le secrétaire général de la Ligue arabe parlait d’une « guerre d’extermination », en 1967 Nasser appelait à la destruction d’Israël et Hassad à une guerre d’annihilation. Les mêmes propos furent tenus en 1973. Seule la crainte d’une nouvelle défaite ou d’une riposte israélienne utilisant les capacités nucléaires présumées de ce pays ont empêché les États arabes de mener de nouvelles tentatives. Pourtant, l’obsession de détruire Israël continue de croître chez les fondamentalistes.
Les cartes arabes continuent de ne pas montrer Israël et 55 ans de diabolisation des juifs dans le système éducatif et de propagande arabe ont mis en place le terreau psychologique nécessaire à un nouveau génocide. Israël doit rappeler ce danger immédiat dans toutes les conférences internationales appropriées. La conservation de la Judée, de la Samarie et de Gaza est nécessaire à la protection contre ce génocide en offrant une profondeur stratégique permettant de mobiliser les défenses du pays en cas d’attaque. Elle permet également aux Palestiniens de ne pas frapper trop directement les centres de la population israélienne. La conservation de ces territoires est nécessaire à la prévention d’un nouvel holocauste. Si vous voulez appeler ça occupation, vous le pouvez, c’est aussi une occupation, celle de l’Allemagne, qui a mis fin au génocide.
L’occupation, les checkpoints, les soldats israéliens et le « mur de séparation raciste » empêchent le génocide. L’occupation est même la seule chance des Arabes d’avoir une vie normale puisqu’on constate que le taux de mortalité augmente depuis que c’est l’Autorité palestinienne qui dirige les territoires.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« Fighting word with word », par Dmitry Radyshevsky, Jerusalem Post, 31 mars 2004.