British Petroleum (BP) et plusieurs autres multinationales pétrolières, à l’exception de Total et ChevronTexaco, ne participeront pas à la première grande réunion de décideurs, convoquée par le ministère irakien du Pétrole pour déterminer l’augmentation de la production de brut. L’insécurité, qui règne dans le pays depuis l’intervention de la Coalition, avait déjà conduit les autorités à repousser d’un mois cette réunion. Elle affecte les perspectives d’exploitation sereine et décourage les majors. Tandis que leurs défections privent le Conseil de gouvernement irakien des ressources financières indispensables à la reconstruction.
Le dernier sabotage de pipeline a eu lieu le 26 mars à Bassorah. Selon les gardes irakiens, quelqu’un avait mis le feu à du pétrole s’écoulant d’une petite brèche. Selon les autorités britanniques, il s’agissait d’une combustion spontanée.