Une délégation du Parti socialiste français, conduite par son Premier secrétaire François Hollande, a participé au Comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), le 30 novembre 2005. Cependant, les décisions prises lors de cette réunion n’ont été connues que récemment.

Dans la lignée de l’ancien ministre socialiste Jack Lang, qui écrivait dans une tribune du Figaro « Etre de gauche, soutenir Sharon » en août 2005, M. Hollande s’est déclaré être plus que satisfait de la politique du Premier ministre israélien et du retrait unilatéral de Gaza, mais opposé à celles du président iranien Ahmadinejad et de son homologue syrien Bachar El-Assad.

Il a également critiqué la politique étrangère de la France et s’est engagé à épurer le ministère français des Affaires étrangères de ses éléments pro-arabes et à empêcher les citoyens pro-arabes d’entrer dans la haute fonction publique.

« Il y a une tendance qui remonte à loin, ce que l’on appelle la politique arabe de la France et il n’est pas admissible qu’une administration ait une idéologie. Il y a un problème de recrutement au Quai d’Orsay et à l’ENA et ce recrutement devrait être réorganisé », a-t-il déclaré.