Je ne crois pas que la paix soit morte avec la victoire du Hamas, car les gens veulent la paix. La meilleure chance pour la paix est de construire deux démocraties vivant côte-à-côte. Les élections d’hier montrent la puissance de la démocratie. Les palestiniens se sont rendus aux urnes pacifiquement et ils ont fait part de leur mécontentement. Cette élection doit ouvrir les yeux de la vieille garde palestinienne.
Mais d’un autre côté, je vois mal comment être un partenaire pour la paix quand on se fait l’avocat de la destruction d’un pays et quand on a une branche armée. Les élections viennent d’avoir lieu et nous serons très attentifs à la formation du gouvernement. Je répète que ceux qui veulent la destruction d’Israël ne peuvent pas être des partenaires pour la paix. Nous discuterons avec le quartet des moyens à mettre en œuvre pour continuer le processus de paix.
Nous ne souhaitons pas la démission de Mahmoud Abbas mais je réfute les affirmations selon lesquelles nous aurions aidé financièrement l’Autorité palestinienne pour lui donner une meilleure image auprès des Palestiniens. Les fonds que nous avons donnés était destinés de longue date aux Palestiniens dans le budget de l’USAID. Nous n’avons pas soutenu le parti au pouvoir.

Source
États-Unis (Department of State)

« Press Conference of the President », par George W. Bush, département d’État états-unien, 26 janvier 2006. Ce texte est adapté d’une conférence de presse. Nous avons choisi de ne traiter que les parties consacrée à la situation en Palestine.