Alors que vient de s’ouvrir cette importante Conférence, je voudrais, en mon nom personnel et au nom de l’Organisation des Nations Unies, vous dire toute l’importance que j’attache à vos travaux.

Les circonstances de la vie internationale m’empêchent d’être aujourd’hui parmi vous. Croyez bien que je le regrette profondément, mais sachez aussi que le sujet qui vous réunit aujourd’hui est au cœur des réflexions que mène l’ONU.

La sécurité humaine, et son lien avec la prévention des conflits, font partie des nouvelles pistes que nous ouvrons ensemble pour le mieux-être et la stabilité de la communauté internationale. C’est pourquoi je tiens à féliciter l’Organisation internationale de la Francophonie et le Canada, qui l’accueille aujourd’hui, de cette belle initiative.

Nous avons tous appris, en effet, que la prévention des conflits, l’alerte rapide, la veille permanente, la perception des dangers potentiels, sont les meilleurs garants de la paix et le meilleur moyen d’éviter l’aggravation des crises et les violations massives des droits de l’homme.

Nous savons aussi que les populations civiles sont aujourd’hui les principales victimes des conflits que connaît la société internationale. Et plus que jamais, la défense des droits de l’homme nous impose cette responsabilité de protéger à laquelle l’ONU est désormais attachée.

Mais bien des concepts restent encore à préciser, des procédures à affiner, de nouveaux mécanismes à imaginer. À plusieurs reprises, l’Organisation internationale de la Francophonie, sous l’impulsion de son Secrétaire général, Abdou Diouf, a montré sa capacité d’innovation et, dans plusieurs domaines –je pense notamment à la promotion de la démocratie– elle a contribué à des progrès décisifs sur la voie de nos objectifs communs que sont la paix et la sécurité internationales.

C’est la raison pour laquelle je me tiendrai informé des résultats de vos travaux et que je les prendrai en considération, en tant que nouvelle preuve de la coopération fructueuse qui s’est établie depuis plusieurs années entre l’Organisation internationale de la Francophonie et l’ONU et qui ne cesse de se renforcer et de s’épanouir.

À toutes et à tous, j’adresse mon plus cordial salut et mes meilleurs vœux de succès.

Réf : SG/SM/10457