Cher Lula,
Chère Dona Marisa,
Mesdames et Messieurs,

Cher Lula, permettez-moi de vous dire d’abord toute ma reconnaissance. Et ceci n’est pas simplement un mot de circonstances. C’est l’expression d’un sentiment du cœur.

Alors pourquoi ma reconnaissance ? Naturellement, pour cet accueil exceptionnel que vous m’avez réservé, pour cet excellent dîner que nous avons fait chez vous, mais aussi pour une autre raison, qui est tout simplement la forte personnalité que vous incarnez dans le monde d’aujourd’hui. J’ai connu beaucoup de chefs d’Etat, de chefs de gouvernement, de personnalités politiques éminentes. Mais sans aucun doute, vous faites partie d’une race exceptionnelle d’hommes qui ont su s’imposer à la fois par le cœur et par l’intelligence, ce qui est très rare.

Vous incarnez un superbe pays qui sera sans aucun doute l’une des premières puissances du monde, très bientôt. Vous avez su, à la fois, lui donner un élan sur le plan politique en étant reconnu comme tel dans le monde entier, sur le plan économique, par une politique qui vous a permis d’assumer un développement dans la stabilité, et sur le plan social en luttant contre cette pauvreté que vous avez longtemps dénoncée et pour lesquels vous avez concrètement pris des mesures positives, dès votre arrivée au pouvoir.

J’ai beaucoup de sympathie personnelle pour le Brésil et pour le peuple brésilien. Je vous ai observé quand vous avez été élu, comme il est normal de le faire. Et je dois dire que j’ai été rapidement impressionné de voir à quel point votre autorité, très rapidement, s’imposait dans les instances internationales, à quel point votre politique était à la fois fondée sur la nécessité d’apporter à vos compatriotes un certain nombre de choses dont ils avaient besoin. Et, aussi, de vous imposer sur le plan international.

Cher Lula, je n’ai personne à convaincre ici. Chacun a pour vous estime et admiration. Mais permettez-moi de vous dire très franchement, très sincèrement, combien mon estime et mon admiration à votre égard sont grandes et combien je suis fier aussi aujourd’hui de votre amitié. Vous incarnez le Brésil que tous, nous souhaitions. Un Brésil fort de son dynamisme, fort de sa créativité, un Brésil maîtrisant ses problèmes de développement, un Brésil répondant à ses exigences de solidarité et de lutte contre la pauvreté. Bref, une très belle idée du Brésil.

Alors, cher Lula, chère Dona Marisa, je vous remercie du fond du cœur de votre accueil auquel je suis profondément sensible et dont je me souviendrai longtemps.

Mais je voudrais surtout vous dire ma reconnaissance, mon estime et mon amitié la plus cordiale et la plus chaleureuse.

Alors pour votre accueil et pour tout ce que vous m’avez appris, merci, Cher Lula./.