À la seule exception de l’attentat d’Oklahoma City, en 1995, toutes les attaques terroristes majeures en Occident lors de la dernière décennie ont été perpétrées par des immigrés, dont 86 % de musulmans. Robert S. Leiken du Nixon Center a mené une enquête sur ce sujet et conclut que les attentats sont toujours menés par des cellules dormantes ou des groupes d’intervention. Ces derniers entrent dans le pays avec une mission spécifique tandis que les cellules dormantes peuvent rester des années inactives et le moment venu fournir une aide logistiques ou mener une opération.
Il existe toutefois une différence entre les populations musulmanes d’Amérique du Nord et d’Europe de l’Ouest. Ces dernières étant aliénées culturellement, marginalisées socialement et souffrant du chômage, on a vu une seconde génération musulmane que ces pathologies ont conduit à mener des viols en réunion, des attaques antisémites et des violences anti-américaines. Leiken remarque que les populations musulmanes nord-américaines n’ont pas les mêmes caractéristiques et, compte tenu de leur meilleure situation, elles n’ont pas les mêmes comportements antisociaux. Ceux qui soutiennent le jihad le financent, mais ne s’y engagent pas.
C’est pour cette raison que les islamistes recrutent maintenant en Europe afin que leurs agents puissent entrer sans problèmes aux États-Unis et y rester 90 jours sans visa. La même stratégie est utilisée pour frapper Israël. Vu la situation, il est important d’intégrer davantage les populations musulmanes d’Europe. Il faut également que les services de renseignement nord-américain et européens reconnaissent qu’ils font face à des problèmes différents. Il faut transformer les politiques d’immigration et les contrôles aux frontières.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« Hit squads and sleeper cells », par Daniel Pipes, Jerusalem Post, 19 mai 2004.