Washington ne fait aucun progrès sur le front de la « guerre globale au terrorisme » et la probabilité d’une prochaine attaque de type « 11 septembre 2001 » est de plus en plus élevée. C’est la conclusion d’une étude menée auprès des 100 principaux experts en politique étrangère aux États-Unis et publié par le journal Foreign Policy (fondé par le néoconservateur Samuel Huntington).

Dans cette étude, appelée à être périodiquement renouvelée et intitulée "Terrorism Index," le magazine néo-conservateur trouve de surprenants consensus parmi des experts pourtant politiquement opposés.

86% des analystes estiment que le monde est nettement moins sûr qu’il ne l’était avant le déclenchement de la "Guerre au terrorisme". Ils ne prettent aucune foi aux affirmations répétées du président George W. Bush que les États-Unis sont entrain de gagner cette guerre.

Les principales raisons de ce sentiment global d’insécurité réside, aux dires des experts, dans la guerre en Irak, la détention illégale de suspects au pénitencier de Guantanamo, la politique états-unienne vis à vis de l’Iran et enfin la politique énergétique des États-Unis.

« War on Terror called failure », par Lynda Hurst, Toronto Star, États-Unis, 15 juin 2006.