Les défenseurs russes des droits de l’homme sont préoccupés par une éventuelle fermeture du Comité Helsinki biélorusse, a déclaré mercredi la présidente du Groupe Helsinki de Moscou, Lioudmila Alekseïeva, lors d’une conférence de presse.

Les organisations de protection des droits de l’homme se heurtent depuis longtemps à des problèmes en Biélorussie, selon elle. La fermeture du Comité Helsinki de Biélorussie (CHB) pourra « constituer leur point culminant », l’activité du comité ayant été suspendue suite à la plainte portée devant la Cour suprême de Biélorussie par le ministère de la Justice.

Les griefs contre le CHB concernent le non-paiement d’impôts dans le cadre de projets TACIS, bien que le financement de l’aide technique soit effectué aux dépens des contribuables des pays de l’UE et soit exempt de tous impôts et taxes en vertu de l’accord international signé par la Biélorussie, selon Mme Alekseïeva, qui qualifie le CHB d’organisation de protection des droits de l’homme la plus active en Biélorussie.

Les défenseurs russes des droits de l’homme sont préoccupés par la fermeture de toutes les organisations de ce type en Biélorussie et par l’augmentation du nombres de prisonniers politiques dans ce pays, confirme Sergueï Karaganov, président du bureau du Conseil russe pour la politique extérieure et de défense et coprésident de la Commission russo-biélorusse pour la protection des droits de l’homme.

Le CHB est une association indépendante, apolitique et à but non lucratif, membre actif de la Fédération internationale Helsinki qui jouit du statut consultatif auprès des Nations Unies et de l’OSCE.

Source
RIA Novosti (Fédération de Russie)