Depuis le 11 septembre, l’Amérique latine est sortie de l’image radar. Avant ces attentats, George W. Bush pouvait se réjouir de voir que dans cette partie du monde, l’ère des generalissimos dans les palaces présidentiels était révolue. Il y avait des républiques, et elles n’étaient même plus bananières.
Mais quand arriva le 11 septembre, George W. Bush a pu constaté que nos amigos ne nous furent d’aucune aide et d’aucun soutien. Les États-Unis ne purent, à nouveau, compter que sur l’Anglosphère. Mais pendant que tout le monde ne discutait que de charia, de wahhabites, de Kurdes ou de Pachtounes, l’Amérique latine voyait réapparaître ses vieux démons.
Frank Gaffney consacre une partie de son dernier livre, War footing, à « la réémergence du totalitarisme en Amérique latine » . Il assure qu’Hugo Chavez mène un « jihad latino », contre les États-Unis. Chavez utilise les fonds pétroliers pour alimenter le « chavisme » dans toute l’Amérique latine. Il trouve des fans bien au delà de son hémisphère, séduisant les eurogauchistes comme Kien Livingstone

Source
Jerusalem Post (Israël)

« And now, the Latino Jihad », par Mark Steyn, Jerusalem Post, 29 mai 2006.