L’Arabie saoudite est engagée depuis des années dans une conspiration criminelle visant à apporter son soutien aux meurtriers de masse. C’est la seule conclusion à retenir de l’annonce par John Ashcroft qu’une association caritative basée à Dallas, la Holly Land Foundation, et sept de ses administrateurs, ont été inculpés pour soutien au Hamas. Notre allié supposé, le gouvernement saoudien, était en réalité son complice criminel.
Alors que les États-Unis tentent de se prémunir d’un nouveau 11 septembre, il faut nous rappeler que nous avons plus à craindre d’un attentat suicide comme en connaît Israël plutôt que d’un complexe détournement d’avion. C’est pourquoi l’annonce faite par le Département de la justice états-unien affirmant que les financiers du terrorisme devraient faire face à la même justice que les terroristes eux-mêmes est la bienvenue. Il faut inculper pour conspiration en association avec une entreprise terroriste ceux qui financent le Hamas en donnant des fonds aux familles des kamikazes.
Ce type de financement était revendiqué par Saddam Hussein, mais est aujourd’hui encore réalisé par l’Arabie saoudite, pas par des individus saoudien, par le gouvernement lui-même. C’est ce que démontrent des documents saisis par Israël dans les locaux de l’Autorité palestinienne : chaque famille de kamikaze reçoit l’équivalent de 5 300 dollars via le Hamas, une situation qui a entraîné les protestations de Yasser Arafat lui-même.
Il est urgent de prendre des mesures avant que nous soyons touchés par une attaque catastrophique. Cela doit passer par l’adoption du Saudi Arabia Acountability Act.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« Terror’s financiers », par Neal M. Sher, Jerusalem Post, 12 août 2004.