La prise d’otage de Beslan nous rappelle la grande activité des terroristes en Russie. Cette menace pourrait aboutir à un 11 septembre nucléaire si nous n’y prenons pas garde et que les terroristes parviennent à acquérir des matières radioactives dans les infrastructures nucléaires russes. Malheureusement, les déclarations de Sergueï Ivanov prétendant que les infrastructures nucléaires russes sont sûres sont fausses.
Des responsables russes ont confirmé qu’en 2001, des groupes de terroristes avaient fait des missions de repérages autour d’installations nucléaires russes. Les terroristes qui se sont emparés du théâtre de Moscou avaient projeté à un moment de s’emparer de l’institut Kurchakov, qui a assez d’uranium enrichi pour construire des douzaines de bombes nucléaires. En 2003, une enquête a révélé qu’un homme d’affaire avait proposé 750 000 dollars pour du plutonium devant servir à un client étranger. Al Qaïda cherche du matériel nucléaire et a de fortes connexions avec les groupes tchétchènes.
En fait, seules 22 % des infrastructures nucléaires russes sont sûres, mais ce n’est pas un problème insoluble. Des programmes existent et l’administration Bush mène une politique de sécurisation avec la Russie, tout comme avec le Pakistan. Spencer Abraham vient de lancer son initiative de réduction de la menace globale pour sécuriser les sites sensibles. Il faut prendre trois initiatives rapidement :
 Mettre rapidement en place l’initiative de réduction de la menace globale.
 Il faut mettre en place des mesures bilatérales russo-états-uniennes pour sécuriser les infrastructures russes.
 Il faut étendre ses efforts au reste du monde.

Source
Washington Post (États-Unis)
Quotidien états-unien de référence, racheté en août 2013 par Jeff Bezos, fondateur d’Amazon.

« Preventing a Nuclear 9/11 », par Matthew Bunn et Anthony Wier, Washington Post, 12 septembre 2004.