La mobilisation de l’armée populaire cubaine, l’issue du référendum vénézuélien, ainsi que la découverte de gisements de pétrole dans les Caraïbes ont contraint la Maison-Blanche à suspendre son plan d’invasion de Cuba par des « exilés » appuyés par l’armée états-unienne. Provoquant un déchaînement d’indignations en Amérique du Sud, quatre terroristes anti-castristes viennent d’être libérés par le Panama et de se refugier aux États-Unis. Ils avaient planifié un attentat contre Fidel Castro et l’un d’entre eux, Luis Posada Carriles, avait fait exploser un avion de ligne cubain en 1976, provoquant la mort de ses 73 passagers. Par ailleurs, un Comité international pour la démocratie à Cuba, créé par Madeleine K. Albright pour la NED/CIA, a tenu conférence à Prague sous la présidence de Vaclav Havel. De nombreuses personnalités, tel que José Maria Aznar, ont appelé les investisseurs actifs dans l’île à réorienter leurs capitaux vers les mouvements d’opposition à Castro. Ces différents indices semblent indiquer que Washington privilégie désormais un renversement de Cuba par l’intérieur.