Tendances et événements au Proche-Orient

Le Premier ministre israélien a exclu tout accord de principe avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sur le statut final des Palestiniens. Ehud Olmert a réaffirmé la position de son pays qui donne la priorité aux engagements sécuritaires de la part des Palestiniens sans réelles contreparties politiques israéliennes. Ces propos ont démenti toutes les rumeurs optimistes qui avaient circulé ces dernières semaines sur une percée significative qui pourrait être réalisée à l’occasion de la conférence de paix au Moyen-Orient, convoquée par le président George Bush en novembre. Des médias arabes ont révélé que Mahmoud Abbas s’était plaint de l’intransigeance de M. Olmert qui refuse la moindre discussion sérieuse sur des questions de fonds comme celle du sort des réfugiés palestiniens, du statut de Jérusalem et des frontières du futur État palestinien. Certains analystes ont établi un lien entre les propos critiques du ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, à l’égard de la conférence de paix, et l’ambiance des réunions entre Abbas et Olmert communiquée au roi Abdallah Ben Abdel Aziz par le président de l’Autorité palestinienne.
Ces développements interviennent à la veille d’une nouvelle tournée de la secrétaire d’État états-unienne dans la région. Condoleezza Rice entamera ses rencontres par des entretiens avec MM. Olmert et Abbas dont l’issue déterminera, sans doute, le sort de la conférence de Bush. Certains responsables israéliens n’ont d’ailleurs pas attendu la venue de Mme Rice pour proposer le report de cette conférence qui, si elle est organisée dans les circonstances actuelles, risque de déclencher une nouvelle Intifada. Surtout que l’Arabie saoudite et l’Égypte ont exprimé de fortes réserves à son égard.
Des sources arabes bien informées assurent que l’état d’esprit de la rue palestinienne laisse croire que si Mahmoud Abbas accepte des concessions fondamentales abaissant significativement le plafond des droits légitimes des Palestiniens fixé par Yasser Arafat, une nouvelle Intifada risque d’éclater. Une insurrection populaire balaierait le peu qui reste de l’influence états-unienne sur la scène palestinienne, après que Gaza soit tombée sous le contrôle du Hamas.
Ces mêmes sources rappellent que le renforcement des mouvements de la résistance est surtout le résultat des déceptions des Palestiniens après les accords d’Olso. Aujourd’hui, l’écrasante majorité des Palestiniens est convaincue que seule la résistance est susceptible de les aider à récupérer leurs droits.

Presse et agences internationales

• Israël prend « au sérieux » les menaces de représailles de la Syrie qui a accusé des appareils israéliens d’avoir récemment violé son espace aérien, a dit un responsable israélien, ajoutant qu’Israël souhaitait une réduction de la tension avec Damas.
« Israël prend ces menaces au sérieux, l’expérience du passé nous a appris que les déclarations agressives des dirigeants syriens sont parfois suivies par des actes », a affirmé à la radio publique le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du parlement, Tzahi Hanegbi.
« Mais l’armée israélienne est fin prête, on peut se fier à elle. Nous avons tiré les leçons de la guerre du Liban de l’an dernier et l’armée est bien mieux préparée qu’elle ne l’était l’an dernier », a ajouté ce proche du Premier ministre Ehud Olmert.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad avait affirmé vendredi à que son pays « avait le droit de riposter à l’agression israélienne contre son espace aérien ». « La Syrie a l’habitude de riposter aux violations, et elle choisira l’heure et le lieu adéquats de la riposte. Elle répondra à toute agression israélienne », avait ajouté le vice-ministre syrien.
La Syrie a affirmé que sa défense anti-aérienne avait tiré le 6 septembre sur des appareils israéliens ayant violé son espace aérien. Elle a déposé mardi une plainte à l’Onu et affirmé que les appareils avaient largué des « munitions ».
Interrogé sur l’incident, M. Hanegbi a maintenu le mutisme officiel israélien imposé à propos de ce raid qui a provoqué de nombreuses spéculations.
Sans donner le moindre détail sur l’opération, M. Hanegbi a toutefois affirmé « qu’Israël n’avait pas d’autre choix que de faire comprendre à la Syrie que nous ne voulions pas une confrontation, mais que nous étions prêts à l’assumer ».
M. Hanegbi a également expliqué que la « tension était le résultat direct de la guerre au Liban. Les Syriens ont eu l’impression que nous étions en état de faiblesse et ils se sont lancés dans une campagne d’achats d’armes sans précédent », a-t-il poursuivi.
Interrogé sur la décision de maintenir le silence à propos de l’opération aérienne au-dessus de la Syrie, malgré la multiplication ces derniers jours d’informations dans les médias étrangers, M. Hanegbi a estimé qu’Israël avait « adopté une attitude originale qui consiste à ne rien dire sur ce qui s’est passé le 6 septembre, car nous traversons une période tendue ».
« Nous devons faire preuve de retenue et nous avons tout intérêt à ne rien dire et à ne pas nous livrer à la moindre allusion. Cette politique a fait ses preuves. La tension s’est quelque peu apaisée depuis une dizaine de jours. Plus nous tiendrons notre langue mieux cela vaudra », a ajouté le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense.
M. Hanegbi est le premier responsable israélien à justifier publiquement le black-out officiel sur cette affaire.
Les médias israéliens soumis à la censure contournent l’obstacle en citant longuement des journaux étrangers, américains notamment, faisant état de l’attaque qu’aurait lancée l’aviation israélienne contre un site en Syrie qui aurait abrité des équipements nucléaires en provenance de Corée du Nord.
As-Saoura, un quotidien officiel syrien, a qualifié dimanche de « mensonges » les informations états-uniennes sur une aide de la Corée du Nord à la Syrie dans le domaine nucléaire et a estimé qu’elles pourraient constituer « le prélude à d’autres attaques » contre Damas.

L’AUBE DE L’IRAN (SITE INTERNET)
Des sources médiatiques ont révélé que s’il est attaqué, l’Iran riposterait dans un premier temps par le tir de 600 missiles contre l’État hébreu. Les responsables iraniens ont voulu que cette information parvienne aux dirigeants israéliens par le biais des Européens et des Arabes. Téhéran a menacé de tirer sur Israël des missiles Chéhab-3, d’une portée de 1 300 kilomètres, si son allié syrien était attaqué. Toutes les régions d’Israël, y compris la centrale nucléaire de Dimona, seraient prises pour cible.
Par ailleurs, des sources iraniennes ont indiqué que 12 tanks britanniques ont procédé à des manœuvres dimanche près des remblais de terre séparant l’Irak et l’Iran dans la région de Chalamja. Les blindés britanniques sont restés 20 minutes près de la frontière iranienne, alors que dans le même temps, des militaires américains se déployaient près du portail qui fait office de point de passage à Chalamja. La troisième division de l’armée iranienne, postée dans le secteur, a été immédiatement mise en état d’alerte maximale. Un responsable politique iranien dans la ville de Khoremchahr a déclaré que les troupes américano-britanniques participaient à des manœuvres destinées à entraîner les gardes-frontières irakiens.

AL-KHALEEJ (QUOTIDIEN EMIRATI)
Lorsque le président israélien Shimon Peres affirme que les divisions inter-palestiniennes constituent une opportunité qu’il ne faut pas laisser passer, ses propos ont une signification profonde. En effet, à la lumière des divergences actuelles, Israël peut obtenir un accord nettement en deçà des revendications des Palestiniens, ou, au contraire, donner à ces derniers les droits élémentaires qu’ils réclament depuis toujours.
Dans ce contexte, la conférence de paix convoquée par le président George Bush paraît plus une tentative de fuite en avant du président états-uniens, en invoquant des succès fictifs, plutôt qu’une occasion historique de trouver une issue au conflit israélo-arabe. Les pays arabes ont réalisé cela et les réserves qu’ils expriment au sujet de la réunion de Washington en sont la preuve. Parler d’une solution prochaine au conflit à travers la conférence de Bush n’est qu’une illusion. Les États-Unis sont confrontés à de graves problèmes dans la région. Et Israël tente de réparer son image égratignée. Lorsque les Israéliens évoquent la nécessité de saisir « l’occasion qui se présente », ils cherchent en fait à approfondir la crise inter-palestinienne et pousser les Palestiniens à s’entretuer. Quand cela se produira, Israël aura alors réussi à réaliser ses objectifs sans avoir présenté la moindre concession. Et même si le statu quo se maintient entre les Palestiniens, cela permettra à l’État hébreu d’échapper à de nombreuses échéances qui l’attendent au tournant.

AL-BAYAN (QUOTIDIEN EMIRATI)
Le document dont l’existence a été révélée par des sources palestiniennes concernant un accord de principe pour l’édification d’un État palestinien en Cisjordanie suscite de sérieuses inquiétudes quant à la possible création de deux entités palestiniennes séparées et distinctes. Les réalités sur le terrain confortent d’ailleurs cette hypothèse. Mais l’existence de deux gouvernements antagonistes est une chose, et la consécration d’un état permanent de dédoublement de l’entité palestinienne en est une autre. Car dans ce cas, l’éclatement palestinien aura été institutionnalisé. Qui peut garantir que le Hamas ne proclamera pas son État « gazaiote » si le Fatah, en accord avec Israël, proclame son État « Cisjordanien » ? Quels que soient les arguments de l’une au de l’autre des parties en conflit, il est clair que la division possède désormais sa propre dynamique qui pousse vers une détérioration de la situation sur la scène palestinienne. C’est une situation qu’Israël s’efforce d’exploiter au profit de sa stratégie basée sur le principe de la consécration du fait accompli. D’ailleurs, l’État hébreu peine à cacher sa satisfaction de la poursuite de la dégradation inter-palestinienne.

Audiovisuel international

AL-ARABIYA (CHAINE SAOUDIENNE)
Le principal journal du soir
 Invité : Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères
Le monde doit se préparer au pire, c’est à dire à la possibilité d’une guerre avec l’Iran.
Il n’y a pas de plus grande crise à l’heure actuelle que celle du programme nucléaire iranien. Nous n’accepterons pas que cette bombe soit construite, car cela constituerait un vrai danger pour l’ensemble du monde.
Aucun signe ne nous permet de penser en dehors des préparations militaires qu’un bombardement américain de l’Iran soit proche. Je ne crois pas que nous en soyons là. Mais il est normal qu’on fasse des plans.
Nous avons décidé, pendant que la négociation se poursuit, et elle doit s’amplifier, de nous préparer à des sanctions éventuelles en dehors des sanctions de l’Onu, qui seraient des sanctions européennes.
Nos amis allemands l’ont proposé. Il s’agirait de sanctions économiques à propos des circuits financiers visant notamment les grandes fortunes, les banques en Iran, pas la population.
Sans attendre ces sanctions supplémentaires, Paris a décidé de demander aux grandes entreprises françaises de ne plus investir en Iran, en particulier dans l’important secteur des hydrocarbures.

Tendances et événements au Liban

Le contact téléphonique effectué par le chef du Courant du futur (14-mars), Saad Hariri, avec le président du Parlement, Nabih Berri, n’a pas dépassé le cadre de la courtoisie. Mais certains milieux ont sciemment tenté de lui donner une plus grande importance en le présentant comme une initiative politique susceptible de faire une brèche dans le mur de l’incompréhension entre le pouvoir et la majorité et de relancer le dialogue autour de l’initiative de Nabih Berri. Cet appel téléphonique avait été précédé de déclarations de Saad Hariri insistant sur le fait que le prochain président de la République devrait faire l’unanimité entre les Libanais, et accompagné de fuites orchestrées par son entourage sur sa disposition à introduire dans la Déclaration ministérielle du premier gouvernement du nouveau mandat une clause « protégeant » la Résistance.
Des sources dirigeantes de l’opposition ont exprimé des réserves à l’égard de ces signaux émis par Saad Hariri. D’autant que ce n’est pas la première fois que le chef du Courant du futur prend des engagements et fait des promesses qu’il est incapable de respecter ou de tenir. Soit parce qu’il ne le veut pas, ou alors il ne le souhaite pas. Les expériences vécues ces neuf derniers mois montrent que dans la plupart des cas, il ne s’agissait que de manœuvres lancées par le pouvoir pour gagner du temps en attendant le mot d’ordre émanant de Washington.
Un député de l’opposition affirme que le pouvoir libanais est dans une position d’attente, car l’administration états-unienne n’a toujours pas arrêté ses choix concernant le Liban et le Moyen-Orient. Des milieux du 14-mars véhiculent des informations sur des guerres totales planifiées contre les Résistances libanaise et palestinienne, la Syrie et l’Iran. Ils font tous leurs calculs à partir de cette probabilité qu’ils espèrent voir se réaliser depuis des mois.
Dans ce contexte tendu, c’est l’Arabie saoudite qui aurait conseillé à Saad Hariri de faire ce geste timide en direction de Nabih Berri. Mais le président de la Chambre veut, cette fois, des actes et non pas des paroles. Et c’est la position de Saad Hariri au sujet de l’enjeu crucial du quorum de la séance de l’élection présidentielle qui déterminera l’attitude de l’opposition à son égard.

Articles relatifs au Liban

L’ORIENT-LE JOUR (QUOTIDIEN LIBANAIS PROCHE DU 14-MARS)
La majorité des Libanais veulent un président de la République consensuel et qui sache imposer ses choix.
60,5 % des Libanais estiment que le prochain président ne doit pas nécessairement appartenir à l’un des deux camps politiques qui s’affrontent, la majorité et l’opposition, selon un sondage de l’institut Ipsos.
Ils sont 40,8 % à vouloir un chef de l’État ayant une formation universitaire, suivis de 24,8 % qui préfèrent une personnalité issue du rang militaire, 14,3 % qui veulent un technocrate, 12,8 % un homme d’affaires et 7,5 % qui le souhaitent issu d’une famille politique traditionnelle.
De plus, 69 % des personnes interrogées veulent que le prochain président impose des positions politiques bien tranchées, tandis que 31 % des sondés veulent un président qui joue un rôle d’arbitre et d’intermédiaire entre les différentes composantes politiques du pays.
Enfin, une très légère majorité (50,5 %) des sondés n’est pas opposée à ce que le président soit une femme, contre 49,5 % estimant que la charge incombe à un homme.
Ce sondage a été mené récemment sur un échantillon représentatif de 500 personnes habitant de Beyrouth et la montagne environnante du Mont-Liban.

• Des centaines de Palestiniens et de Libanais ont commémoré dimanche les massacres de Sabra et Chatila perpétrés il y a un quart de siècle, lors d’un sit-in organisé dans ce camp de réfugiés à la périphérie sud de Beyrouth.
Des rescapés et des descendants de Palestiniens et de Libanais tués dans ces massacres, attribués à la milice chrétienne des Forces libanaises, ont porté des photos de disparus et des pancartes « jugez les criminels », « on ne se fera pas massacrer une deuxième fois » ou encore « on ne vous oubliera jamais ».
Le représentant du mouvement Hamas au Liban, Oussama Hamdane, a réclamé dans un discours « une protection politique qui garantisse aux réfugiés palestiniens du Liban leurs droits et leur sécurité ».
Le 16 septembre 1982 au soir, des milices alliées à Israël pénétraient dans Sabra et Chatila pour se « venger » de l’assassinat du président élu Béchir Gemayel, ancien chef des Forces libanaises.
De 800 à 2 000 civils ont péri en trois jours, sans l’intervention de l’armée israélienne, qui avait envahi le Liban deux mois plus tôt et qui entourait le camp.

• Le porte-parole du groupe Fatah al-Islam, Abou Salim Taha, qui a combattu l’armée durant plus de trois mois dans le camp palestinien de Nahr el-Bared dans le nord du Liban, a été arrêté samedi, a affirmé un porte-parole militaire.
Le 3 septembre, un autre porte-parole militaire avait pourtant annoncé la mort de Taha au lendemain de la prise du camp par l’armée libanaise.
« Mohammed Saleh Dawawi, connu sous le nom de Salim Abou Taha, a été arrêté à l’aube en compagnie de trois autres membres du Fatah al-Islam dans la région de Jabal Terbol » près de Tripoli, chef lieu du Liban nord, a affirmé le porte-parole. « Les trois autres membres arrêtés sont de nationalité syrienne, saoudienne et tunisienne ».
Le sort du chef du groupe, Chaker al-Abssi, initialement donné pour mort, demeure incertain.
Les affrontements entre l’armée libanaise et Fatah al-Islam, les pires depuis la fin de la guerre civile au Liban en 1990, ont fait près de 400 morts, dont au moins 222 islamistes et 167 soldats.

Audiovisuel libanais

AL-MANAR (TELEVISION DU HEZBOLLAH)
Aucune réaction de M. Fouad Siniora n’a été enregistrée, vingt-quatre heures après les déclarations du Premier ministre israélien, Shimon Peres. Ce dernier avait lié, dans un discours, la reprise des négociations avec la Syrie au maintien en place du gouvernement libanais. Pourtant, des discours de responsables sionistes qui soulignent leur soutien politique au chef du gouvernement libanais avaient auparavant suscité des réponses de sa part.

NTV (INDEPENDANDANTE. PROCHE DE L’OPPOSITION)
Le chef du Courant du futur, Saad Hariri a appelé le président du Parlement, Nabih Berri, pour le féliciter à l’occasion du début du mois du Ramadan. Tout contact avait été interrompu entre les deux hommes depuis leurs rencontres destinées à régler la crise politique, il y a trois mois. Hariri a manifesté sa volonté de redémarrer le dialogue et a affirmé que tout sabotage de l’élection présidentielle serait un grand crime contre le Liban.

NBN (PROCHE DU PRESIDENT DU PARLEMENT NABIH BERRY-OPPOSITION)
Les contacts et les rencontres autour de l’élection présidentielle vont se multiplier cette semaine et ainsi rompre la rigidité qui caractérise les relations entre le pouvoir et l’opposition. Surtout que la majorité parlementaire met les bâtons dans les roues à chaque initiative en vue d’une solution dont celle du président de la Chambre, Nabih Berri.

OTV (PROCHE DU COURANT PATRIOTIQUE LIBRE DE MICHEL AOUN)
Aucun discours important n’a été prononcé ce dimanche. Par contre, le député Georges Adwan s’est dit anxieux de l’armement des chrétiens qui ne sont pas partisans des Forces libanaises. Son collègue Moustapha Allouche (Courant du futur) a affirmé, pour sa part, lors d’une célébration phalangiste, que la présence syrienne au Liban aurait pu être un modèle de coopération entre deux pays voisins et deux peuples frères et aurait pu être un exemple de nationalisme arabe. Ceci dit, nous ne diffuserons pas le discours du mufti (sunnite du Mont-Liban) Mohammad Ali Jouzou par respect pour le mois du jeûne, le Ramadan.

LBC (FORCES LIBANAISES, 14-MARS)
L’échéance du 25 septembre se dirige rapidement vers la catastrophe. Les solutions se heurtent aux murs des crises régionales et locales et tournent dans un cercle vicieux autour des initiatives proposées par-ci et par-là. La dernière en date est celle du chef du Législatif, Nabih Berri, lancée le 31 août dernier. Aucun plan n’a été élaboré pour la mettre en œuvre.

FUTURE TV (APPARTIENT A LA FAMILLE HARIRI)
Le paysage politique continue à faire du surplace neuf jours avant la séance parlementaire destinée à l’élection du nouveau président de la République. Seuls les contacts entre les différentes parties se multiplient.

Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.