La nomination de Rachida Dati comme Garde des Sceaux, ministre de la Justice, du gouvernement Fillon a donné lieu à toutes sortes d’articles panégyriques, célébrant la fulgurante ascension de cette jeune femme d’origine marocaine.

Cependant, en trois mois, l’incompétence de la dame a déjà conduit un tiers des membres de son cabinet à se désolidatiser d’elle et finalement à lui présenter leur démission.

Rompant le tabou de la bienséance, Philippe Bilger, avocat général à la cour d’appel de Paris, a déclaré qu’elle « n’a pas été choisie par le président pour sa compétence » mais parce qu’elle « est une femme, un symbole et le chouchou du couple présidentiel ».

Qu’en termes élégants, ces choses là sont dites ! Déjà lors de leurs vacances communes aux États-Unis, Cécilia Sarkozy, Nicolas Sarkozy et Rachida Dati avaient dû intervenir pour empêcher la publication de photos suggestives de ce désormais célèbre ménage à trois.

Observons que les Français, libertins par tradition, ont toujours apprécié les frasques de leurs dirigeants. Simultanément, attachés aux principes républicains, ils détestent le mélange des genres et les promotions camapé.