Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a reçu le sénateur communiste du Nord, Ivan Renar, le 10 octobre 2007. Celui-ci a déclaré qu’il « considérait le Hezbollah, non comme une organisation patriotique libanaise mais comme un groupe terroriste agissant pour le compte de la Syrie et de l’Iran et trouvait "l’action militaire israélienne durant l’été 2006, justifiée, pour faire cesser les bombardements du Hezbollah sur les villes et les villages d’Israël" », indique le site internet de l’organisation.

Le sénateur Ivan Renar était l’invité du CRIF en tant que représentant des élus locaux du Parti communiste français. Ses déclarations engagent donc son parti, bien qu’elles ne soient pas l’expression d’une délibération interne de cette formation.

Cette position individuelle, prise en nom collectif et n’ayant fait l’objet d’aucune mise au point ni de l’élu ni du Parti, illustre la dérive idéologique des responsables politiques français depuis l’élection de Nicolas Sarkozy et leur alignement progressif sur les thèses de Washington et de Tel-Aviv.