Le 11 novembre, le Times de Londres affirmait que la Coalition avait trouvé des lieux d’exécution d’otage à Falloudja. Le 7 octobre, des zélotes musulmans ont assassiné 32 vacanciers israéliens dans le Sinaï. Le même jour, leurs alliés idéologiques décapitaient Kenneth Bigley et filmaient l’assassinat qui fut diffusé sur Internet. Sur les 150 otages étrangers kidnappés en Irak, 30 ont été exécutés, la plupart décapités et des douzaines attendent de savoir quel est leur sort, y compris les deux journalistes français en dépit des promesses de libération prochaine des partis musulmans ou pro-musulmans en France. On ne compte pas les Irakiens kidnappés. Toutes ces victimes étaient des civils.
En comparaison des horreurs du siècle passé, les victimes du terrorisme islamique sont peu nombreuses, mais le nouveau barbarisme mérite d’être comparé au précédent. Les meurtriers nazis et communistes tuaient au nom de leur idéologie, pas au nom de Dieu. Ces crimes sont donc un retour aux heures les plus sombres de l’histoire humaine. Les meurtres nazis et communistes étaient cachés, ceux-ci sont arborés fièrement et en ce sens, ils « surpassent » les nazis et les communistes.
Le pire, ce n’est pas les meurtriers, mais le public auquel ces cassettes sont destinées. Pourquoi n’y a-t-il pas de protestation populaire pour dénoncer ces crimes ? Pas de condamnation des religieux ? Les médias occidentaux jouent un rôle dans ce phénomène en présentant ces crimes comme quelque chose de normatifs.

Source
Jerusalem Post (Israël)

« A new page in brutality », par Amnon Rubinstein, Jerusalem Post, 16 novembre 2004.