La Commission des relations internationales de la Chambre des représentants enquête sur les éventuels détournements de fonds du programme « pétrole contre nourriture ». Son président, le républicain Henry J. Hyde (notre photo) soupçonne la BNP-Paribas, qui était en charge des règlements de l’ONU, d’avoir été corrompue par le régime de Saddam Hussein et d’avoir effectué des paiements de marchandises imaginaires. M. Hyde a auditionné les responsables états-uniens de la banque française, le 17 novembre 2004, et a saisi la Commission des services financiers pour un complément d’enquête.
Depuis plusieurs mois, les parlementaires états-uniens tentent de démontrer que l’invasion de l’Irak par la Coalition était une cause altruiste tandis que l’opposition française était motivée par des intérêts financiers occultes. Après avoir diffamé plusieurs personnalités proches de Jacques Chirac, ils tentent d’impliquer la BNP-Paribas au conseil d’administration duquel siège un de ses parents par alliance, George Chodron de Courcel.