Le commentateur des affaires militaires Hugh White a affirmé que l’armée voulait tourner le dos aux leçons du Timor Oriental et se focaliser sur les leçons de l’Irak. Il a également affirmé que l’armée australienne allait se transformer pour être davantage en adéquation avec l’armée états-unienne. Ces deux affirmations sont fausses.
Afin d’assurer ses missions futures, l’armée australienne doit avoir une organisation plus flexible, plus adaptable et agile, capable de gérer toute une série de situations complexes dans différents types d’environnement et avec différents alliés. L’Australie prépare une armée capable de défendre son territoire et de se déployer dans n’importe quel endroit où ses intérêts sont en jeu. Comme le montre nos déploiements depuis 15 ans, cela peut être sur n’importe quel continent. La décision de savoir où nous nous battons et avec qui n’appartient pas à l’armée.
Auparavant, nous devions seulement défendre l’Australie, mais aujourd’hui, nous avons des missions variées et nous devons disposer du bon matériel pour cela, ce qui passe par la création d’unités rapides et protégées. Nous devons également renforcer nos structures et notre logistiques. Nous ne regardons pas l’avenir en songeant au passé, mais au missions du futur.

Source
The Age (Australie)

« How the army is learning from past conflicts », par Peter Leahy, The Age, 1er décembre 2004.