Une cinquantaine de ressortissants états-uniens ont déposé une plainte collective dans leur pays contre la banque suisse UBS, l’accusant d’avoir mené des transactions en Iran sans ignorer que l’argent versé serait utilisé pour financer le Hamas et le Hezbollah, lesquels auraient tué ou blessés des États-uniens lors d’attentats entre 1997 et 2001.

Les plaignants réclament 500 millions de dollars de dommages et intérêts.

Cette opération est organisée par le Shurat HaDin, une organisation israélienne qui ne fait pas mystère de ses liens avec le Mossad, le Shin Bet et Tshal. Elle coordonne des actions en justice dans le monde entier contre la résistance palestinienne et libanaise afin de « frapper au porte-monnaie les ennemis d’Israël » (sic). Elle a fait aussi bien condamner l’Autorité palestinienne que fermer la succursale de la Banque arabe aux USA et poursuit même les gouvernement syrien et iranien devant toutes sortes de juridictions.

En France, le Shurat HaDin s’est illustré en organisant les procès contre le journaliste Charles Enderlin et France 2, qui avaient eu l’audace de rendre compte d’une bavure de l’armée israélienne.

Outre qu’UBS est une vache à lait déjà ponctionnée dans les années 90 par le Congrès juif mondial, cette nouvelle action vise à dissuader la Confédération helvétique de continuer à servir d’intermédiaire dans les négociations secrètes irano-US.