Le Washington Post, en décembre 2004, a révélé que la Maison-Blanche écoutait les conversations téléphoniques entre Mohammed El Baradei et les diplomates iraniens, dans le but d’obtenir des éléments qui pourraient compromettre sa réélection en novembre prochain à la tête de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA). En effet, à l’instar de l’Union Européenne, il a adopté une démarche de négociations vis-à-vis de l’Iran, tandis que la Washington a choisi la confrontation et veut donc écarter M. El Baradei pour imposer sa ligne à l’AIEA. Comme pour l’ONU contre laquelle les États-Unis mènent une croisade médiatique après y avoir planté des micros, il s’agit d’une nouvelle tentative de remettre en cause le multilatéralisme des institutions internationales, avec de plus en filigrane l’objectif d’un « changement de régime » en Iran. La Maison-Blanche a refusé de commenter les révélations du Washington Post, tandis que Mohammed El Baradei vient d’exprimer publiquement son inquiétude à l’idée qu’elles soient avérées.
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