George W. Bush nous a laissé avec peu de bons choix en Irak. Que restions ou que nous partions, cela aura un coût. Toutefois, plus nous restons, plus ce coût sera élevé. Partir sera difficile, mais nous devons commencer. Nous avons en effet franchi le point au-delà duquel la présence étzts-unienne en Irak n’est plus productive ni pour l’Irak, ni pour les États-Unis.
Notre présence est devenue une partie du problème de l’Irak et nous avons besoin d’un nouveau plan pour retirer nos troupes. Les enjeux sont énormes. Les États-Unis et la communauté internationale ont intérêt à construire un Irak fort, tolérant, pluraliste et libéré du chaos et de la guerre civile. Pour cela il faut que l’ONU, et non les États-Unis, fournisse une assistance et des conseils dans l’établissement d’un système de gouvernement et dans la rédaction d’une constitution. Une conférence internationale doit également être organisée sur ce point. Mettre au point une stratégie de départ ne garantit pas le succès, mais ne pas le faire garantit notre échec.

Source
The Independent (Royaume-Uni)

« The US military can still help the Iraqis - by leaving », par Edward Kennedy, The Independent, Ce texte est adapté d’un discours prononcé à la School of Advanced International Studies de l’université Johns Hopkins.