Nouvel épisode de la chasse aux sorcières ouverte sur les campus états-uniens, après la dénonciation des professeurs pro-palestiniens par Campus Watch de Daniel Pipes, et la mise en place sur les campus d’un logiciel militaire de délation, voici le retour de la censure.
La campagne des Étudiants pour la liberté dans les universités (Students for Academic Freedom, ci-dessus leur logo) commence à porter ses fruits. Sous l’impulsion du journaliste David Horowitz, ancien trotskiste devenu éditeur de la revue néoconservatrice FrontPage Magazine, la Californie, le Colorado, la Géogie, l’Indiana, l’Ohio, le Tennessee et, au niveau fédéral, la Chambre des représentants débattent de législations limitant les propos que les professeurs peuvent tenir dans les universités. Selon les parlementaires, « 80 % des universitaires sont des libéraux, ou des socialistes, ou encore des communistes encartés », ils « polluent l’enseignement » et « tentent d’endoctriner leurs étudiants ».