La rapide transformation de l’Afghanistan en un État démocratique viable n’a rien d’un miracle. La communauté internationale, conduite par les États-Unis, a contribué à la reconstruction d’une nation en ruine pour en faire un pays avec un président élu, des médias libres, des affaires se développant, des investissements, des lois civiles et un système bancaire viable qui contribue au développement du secteur privé. Le gouvernement et les pays donateurs veulent construire une économie de marché, mais les ONG et les organisations humanitaires lui nuisent.
Le comportement du gouvernement afghan et des organisations internationales a un impact négatif pour cinq raisons :
 L’ONU et les ONG mettent en place des structures parallèles au privé qui nuisent à ce secteur.
 Les ONG créent un environnement non-concurrentiel. C’est particulièrement vrai dans le domaine des médias où la création de nouveaux médias financés par l’aide internationale nuit au développement d’un secteur marchand.
 Les ONG et les agences internationales attirent les meilleurs employés.
 Les traités signés par l’Afghanistan avantagent les ONG par rapport au privé.
 Le gouvernement afghan met en place des structures qui concurrencent le privé.
Il faut s’attaquer à ces problèmes, notamment en finançant directement le secteur privé sans passer par le gouvernement afghan.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Privatizing Afghanistan », par Saad Mohseni et Don Ritter, Washington Times, 17 mars 2005.