Depuis 45 ans, les États-Unis ont une stratégie pour combattre le gouvernement Castro : isoler Cuba politiquement et économiquement. Mais les temps ont changé avec la chute de l’URSS et la globalisation. Aujourd’hui cette politique a pour seule conséquence de nous empêcher d’exercer une quelconque influence sur l’île.
Regardez les nations qui sont installées à Cuba ! La Chine est installée. Pendant 30 ans, les États-Unis ont tenté de faire quitter l’île à l’URSS et aujourd’hui, la place est occupée par la Chine. Le montant des échanges commerciaux entre ces pays s’élèvent à 400 millions de dollars cette année et un accord entre eux devrait le faire monter à 1,5 milliards d dollars dans les prochaines années. En échange, Pékin exploite le nickel de Cuba ; le nickel est classé comme un minerai sensible par le Pentagone en raison de son utilisation dans des programmes militaires.
Le Venezuela est là bas et Hugo Chavez et Castro discutent régulièrement de l’opportunité de cesser d’alimenter en pétrole les États-Unis. Le Canada est là-bas et ses compagnies pétrolières alimentent l’île. L’Union européenne y est également et s’efforce d’obtenir plus d’ouverture politique à Cuba par la discussion.
Au contraire, les États-Unis limitent les voyages vers Cuba, faisant perdre 400 millions de dollars à leurs compagnies aériennes et empêchant les Américano-Cubains d’aider leurs familles. Cette politique nous fait plus de mal que de bien et nous devons en changer.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Isolation is an outdated strategy », par Sarah Stephens, Washington Times, 26 avril 2005.