La première bombe thermonucléaire française, qui explosa le 24 août 1968 à 600 m au-dessus de Fangataufa, un atoll du Pacifique, était 130 fois plus puissante que Little Boy, la bombe à fission larguée en 1945 sur Hiroshima. En comparaison, les bombes H actuelles sont au moins 1 000 fois plus puissantes qu’une bome A.

Ce n’est pas une question d’optimisme ou de pessimisme, de connaissance ou d’ignorance de choses élémentaires, de responsabilité ou d’irresponsabilité face aux événements. Il faudrait jeter à la poubelle de l’Histoire ceux qui se targuent d’être des hommes politiques alors qu’en règle générale, ils ignorent tout ou presque tout de ce qui a trait à cette activité.

Je ne parle pas bien entendu de ceux qui, au long de plusieurs millénaires, ont converti la chose publique en instrument de pouvoir et de richesse au profit des classes privilégiées, établissant en l’occurrence de véritables records de cruauté durant les huit ou dix mille dernières années, celles durant lesquelles nous possédons des vestiges certains de la conduite sociale de notre espèce d’êtres pensants dont l’existence, selon les scientifiques, ne dépasse guère les cent quatre vingt mille ans.

Je n’ai pas l’intention de me lancer dans des thèmes pareils qui ennuieraient assurément la quasi-totalité des gens continuellement bombardées de nouvelles fournies par les médias, qui vont depuis la parole écrite jusqu’aux images tridimensionnelles que les cinémas coûteux commencent à projeter, au point qu’elles finiront sous peu par prédominer sur les écrans de télévision aux images déjà fabuleuses en soi. Il n’est pas fortuit que l’industrie dite des loisirs soit installée au cœur même de l’Empire qui nous tyrannise tous.

Je prétends juste me situer au point de départ actuel de notre espèce pour parler de la marche à l’abîme. Si je parlais d’une marche « inexorable », je serais d’ailleurs bien plus près de la vérité. L’idée d’un jugement dernier apparaît implicitement dans les doctrines religieuses les plus pratiquées parmi les habitants de notre planète, que nul ne qualifie pour autant de pessimistes. J’estime au contraire que le devoir élémentaire de toutes les personnes sensées et sérieuses, qui sont des millions, est de se battre pour reculer, voire, qui sait, pour empêcher cet événement dramatique et proche dans le monde actuel.

De nombreux périls nous menacent, mais deux d’entre eux, la guerre nucléaire et les changements climatiques, sont décisifs et leur solution ne cesse de s’éloigner toujours plus.

Le verbiage démagogique, les déclarations et les discours au sujet de ces deux points auxquels recourent les États-Unis et leurs alliés puissants et inconditionnels qui imposent leur tyrannie au monde ne font aucun doute.

Le 1er janvier 2012 – qui marque le nouvel an en Occident et dans la chrétienté et qui coïncide avec l’anniversaire de la victoire de la Révolution cubaine et avec le cinquantième de la crise des Fusées de 1962 où le monde se vit au bord de la guerre atomique – m’oblige à écrire ces lignes.

Mes mots n’auraient aucun sens s’ils visaient à imputer la moindre faute au peuple étasunien et à celui de n’importe quel pays allié des États-Unis dans cette aventure insolite : ils seraient inévitablement, tout comme les autres peuples du monde, les victimes de la tragédie. On a vu récemment en Europe et ailleurs l’indignation de ceux que le chômage, les pénuries, les réductions de revenus, les dettes, la discrimination, les mensonges et la politicaillerie poussent à protester massivement, même s’ils sont brutalement réprimés par les gardiens de l’ordre en place.

On parle de plus en plus fréquemment de technologies militaires pouvant toucher la totalité de notre planète, le seul satellite habitable connu à des centaines d’années-lumière à la ronde, à moins qu’un autre ne nous soit accessible si nous nous déplaçons à la vitesse de la lumière, soit trois cent mille kilomètres par seconde.

On ne saurait ignorer que si notre merveilleuse espèce pensante disparaissait, bien des millions d’années s’écouleraient avant que n’en surgisse un autre capable à son tour de penser, en vertu des principes naturels qui régissent l’évolution des espèces découverte en 1859 par Darwin et admise aujourd’hui par tous les scientifiques sérieux, qu’ils soient croyants ou non.

À aucune autre époque de son histoire, l’humanité n’a connu les périls actuels. Ceux qui comme moi ont plus de quatre-vingt-cinq ans ont passé leur bac à dix-huit ans alors que la première bombe atomique n’avait pas encore été fabriquée.

De nos jours, les engins de cette nature prêts à l’emploi – incomparablement plus puissants que ceux qui produisirent une chaleur solaire sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki – se comptent par milliers.

On dénombre aujourd’hui plus de vingt mille ogives nucléaires, entre celles qui sont entreposées dans les dépôts et celles qui sont déjà déployées en vertu d’accords.

Il en suffirait d’une centaine pour provoquer un hiver nucléaire qui infligerait en peu de temps une mort épouvantable à tous les êtres humains, comme l’a expliqué brillamment, à partir de données informatiques, Alan Robock, scientifique et professeur à l’Université de Rugers, dans le New Jersey.

Ceux qui lisent normalement les nouvelles et les analyses internationales sérieuses savent que le danger d’une guerre à armes atomiques s’aggrave à mesure que la tension grandit au Proche-Orient où le gouvernement israélien en dispose de centaines parfaitement opérationnelles, même si nul n’infirme ni ne confirme le statut d’Israël de forte puissance nucléaire. Les tensions s’accroissent aussi autour de la Russie, qui possède incontestablement une capacité de riposte et qui est menacée par un bouclier nucléaire censément européen.

L’affirmation des États-Unis selon laquelle le bouclier nucléaire européen vise à protéger aussi la Russie de l’Iran et de la Corée du Nord est risible. Leur position sur ce point délicat est si débile que leur allié, Israël, ne se donne même pas la peine de leur garantir qu’il les consultera au préalable au sujet de mesures qui risqueraient de déclencher une guerre.

L’humanité, en revanche, ne jouit, elle, d’aucune garantie. L’espace sidéral est saturé, à proximité de notre planète, de satellites étasuniens qui épient ce qu’il se passe jusque sur les balcons des logements de n’importe quelle nation du monde. La vie et les habitudes de chaque famille ou de chaque personne sont maintenant l’objet d’espionnage ; les conversations sur téléphone mobile de centaines de millions de personnes partout dans le monde ont cessé d’être privées pour devenir un matériau d’information pour les services secrets étasuniens.

Tel est le droit qu’il reste aux citoyens de notre monde en vertu des actes d’un État dont la Constitution, adoptée par le Congrès de Philadelphie en 1776, stipule que tous les hommes naissent libres et égaux et que le Créateur leur concède des droits déterminés dont il ne reste même plus, ni à ceux des USA ni à ceux du reste du monde, celui de communiquer au téléphone à des parents et amis leurs sentiments les plus intimes.

La guerre reste donc une tragédie qui peut advenir et qui, très probablement, surviendra. Mais, à supposer que l’humanité soit capable de l’ajourner pour une période indéfinie, un autre fait tout aussi dramatique s’impose désormais à un rythme croissant : les changements climatiques. Je me bornerai à signaler ce que des scientifiques et des communicateurs éminents de stature mondiale ont expliqué dans des documents et des films que nul ne conteste.

L’on sait que le gouvernement étasunien s’est opposé aux accords de Kyoto sur l’environnement, sans même concilier cette ligne de conduite avec ses plus proches alliés dont les territoires souffriraient énormément et dont certains, telle la Hollande, disparaîtraient presque totalement.

La planète ne dispose plus aujourd’hui de politique sur ce grave problème, tandis que le niveau de la mer s’élève, que les énormes couches de glace qui couvrent l’Antarctique et le Groenland – où s’accumule plus de 90 p. 100 de l’eau potable du monde – fondent à un rythme croissant et que l’humanité compte officiellement, depuis le 30 novembre dernier, une population de sept milliards d’habitants dont la croissance dans les régions les plus pauvres du monde est soutenue et inévitable.

Ceux qui se sont consacrés, ces cinquante dernières années, à bombarder des pays et à tuer des millions de personnes pourraient-ils d’ailleurs s’inquiéter du sort des autres peuples ? Les États-Unis sont aujourd’hui non seulement les fauteurs de ces guerres, mais encore les plus gros fabricants et les plus gros exportateurs d’armes au monde.

Ce puissant pays, on le sait, vient de souscrire avec le royaume d’Arabie saoudite – d’où ses transnationales et celles de ses alliés tirent tous les jours dix millions de barils de pétrole léger, soit un milliard de dollars – un accord portant sur la livraison d’armements pour soixante milliards de dollars. Qu’adviendra-t-il de ce pays et de la région quand ces réserves d’énergie seront épuisées ? Notre monde globalisé ne saurait admettre sans ciller ce gaspillage colossal de ressources énergétiques que la Nature a mis des centaines de millions d’années à créer et dont la dilapidation renchérit les coûts essentiels. Ce serait tout à fait indigne de l’intelligence qu’on attribue censément à notre espèce.

Cette situation s’est aggravée d’une manière considérable ces douze derniers mois compte tenu de nouvelles avancées technologiques qui, loin d’alléger la tragédie qu’entraîne la déprédation des combustibles fossiles, l’empire toujours plus.

Des hommes de science et des chercheurs de prestige mondial ne cessent de signaler les conséquences dramatiques des changements climatiques.

Le réalisateur français Yann Arthus-Bertrand a, dans un documentaire datant de mi-2009 et élaboré en collaboration avec des personnalités internationales prestigieuses et bien informées, alerté le monde de ce qu’il advenait à partir de données irréfutables. Se fondant sur des arguments solides, il a exposé les conséquences néfastes qu’impliquait le fait de consommer en moins de deux siècles les ressources énergétiques créées par la nature durant des centaines de millions d’années, le pire étant non seulement cette dilapidation colossale, mais les conséquences suicidaires qu’elle aurait sur l’espèce humaine. Parlant de l’existence même de la vie, il reproche à celle-ci : « Tu bénéficies de l’héritage fabuleux de quatre milliards d’années que t’a légué la Terre. Et toi, en seulement deux cent mille, tu as changé la face du monde. »

Il n’accusait personne – ce n’était pas son propos – il dénotait simplement une réalité objective. Mais aujourd’hui, nous devons nous accuser tous de le savoir et de ne rien faire pour tenter d’y remédier.

Les réalisateurs de ce film y incluent des images et des concepts, des mémoires, des données et des idées que nous avons le devoir de connaître et de prendre en considération.

Plus récemment, deux autres réalisateurs français ont présenté un documentaire tout aussi fabuleux, Océans, jugé par la critique cubaine comme le meilleur film de l’année : de mon point de vue, peut-être même le meilleur de cette époque.

Il éblouit par la précision et la beauté d’images qu’aucune caméra n’avait jamais filmées auparavant. Les réalisateurs y ont investi huit années et cinquante millions d’euro. L’humanité devrait leur savoir gré d’exprimer ainsi les principes de la Nature adultérés par l’homme. Les acteurs n’en sont pas les êtres humains, mais les habitants des mers du monde qui méritent un Oscar !

Les motifs pour lesquels je me fais un devoir d’écrire ces lignes-ci ne sont pourtant pas les faits que j’ai signalés plus haut et que j’ai déjà commentés auparavant d’une façon ou d’une autre, mais d’autres qui, manipulés au gré des intérêts des transnationales, ont vu le jour ces derniers mois au compte-gouttes et qui prouvent définitivement, à mes yeux, la confusion et le chaos politique régnant dans notre monde.

C’est voilà à peine quelques mois que j’ai lu pour la première fois des informations sur le gaz de schiste, selon lesquelles les États-Unis disposaient de réserves suffisantes pour satisfaire leurs besoins de ce combustible pendant cent ans. Comme j’ai maintenant du temps pour approfondir sur des thèmes politiques, économiques et scientifiques qui peuvent vraiment être utiles à nos peuples, je suis entré discrètement en contact avec plusieurs personnes vivant à Cuba ou à l’étranger. Curieusement, aucune d’elles n’en avait jamais entendu parler. Ce n’était pas la première fois, bien entendu, que ça arrivait : on s’étonne d’ailleurs de constater à quel point des faits importants en soi sont occultés sous une véritable marée d’informations mêlées à des centaines ou à des milliers de nouvelles circulant à travers la planète.

J’ai continué toutefois à m’intéresser à cette question. Quelques mois à peine se sont écoulés et le gaz de schiste a disparu des médias. On disposait toutefois à la veille du nouvel an d’assez de renseignements pour voir clairement que le monde marche à l’abîme, menacé par des périls dont la gravité est aussi extrême que la guerre nucléaire et les changements climatiques. J’ai déjà parlé des deux premiers ; du troisième, je me bornerai pour aller vite à exposer des faits déjà connus et d’autres à connaître qu’aucun cadre politique ni nulle personne sensée ne saurait ignorer.

J’observe ces deux faits – je l’affirme sans hésitation – avec la sérénité des années que j’ai vécues en cette phase spectaculaire de l’histoire humaine qui ont contribué à l’éducation de notre peuple vaillant et héroïque.

Le gaz se mesure en TCF, qui peut signifier des pieds ou des mètres cubes – on ne précise pas toujours s’il s’agit de l’un ou de l’autre – en fonction du système de mesures appliqué dans un pays donné. Par ailleurs, quand on parle de billion, il s’agit d’un million de million, à ne pas confondre avec le billion étasunien qui équivaut au milliard (le billion français équivalant, lui, au trillion étasunien). Ce sont là des différences dont il faut tenir compte quand on parle de volumes qui sont généralement, pour ce qui est du gaz, très importants. Je le signalerai le cas échéant.

Daniel Yergin, auteur étasunien d’un gros classique sur l’histoire du pétrole, a affirmé, selon l’agence de presse IPS, que le tiers du gaz produit aux USA provenait d’ores et déjà du schiste : « …l’exploitation d’une plateforme dotée de six puits peut consommer 170 000 mètres cubes d’eau, voire provoquer des effets nuisibles, par exemple influer sur les mouvements sismiques, polluer les eaux souterraines et superficielles, et endommager le paysage. »

Le groupe britannique BP informe de son côté :

« Les réserves prouvées de gaz conventionnel ou traditionnel de la planète se chiffrent à 6 608 billions – million de millions – de pieds cubes, soit 187 billions de mètres cubes […] les dépôts les plus importants se trouvant en Russie (1 580 TCF), en Iran (1 045), au Qatar (894), et en Arabie saoudite et au Turkménistan, avec 283 TCF chacun. » Il s’agit du gaz déjà produit et commercialisé.

« Une étude de l’EPA – une agence énergétique du gouvernement étasunien – publiée en avril 2011 mentionne pratiquement les mêmes volumes (6 620 TCF ou 187,4 billions de mètre cubes) de shale gas récupérables dans à peine trente-deux pays, les géants étant la Chine (1 275 TCF), les États-Unis (862), l’Argentine (774), le Mexique (681), l’Afrique du Sud (485) et l’Australie (396 TCF). »

Le shale gas est le gaz de schiste, également appelé « gaz de roche-mère » ou « gaz de shale ». Remarquez que l’Argentine et le Mexique comptent des réserves presque égales à celles des USA. La Chine, qui possède les plus gros gisements, disposent de réserves quasiment le double des premières et 40 p. 100 de plus que les USA.

« …des pays qui ont toujours dépendu de fournisseurs étrangers disposeraient d’une forte base de ressources pour leur consommation. C’est le cas de la France et de la Pologne qui importent 98 et 64 p. 100 respectivement du gaz qu’elles consomment et qui posséderaient dans leurs roches schisteuses (ou lutites ou pélites) des réserves supérieures à 180 TCF chacune. »

L’IPS explique :

« Pour l’extraire des schistes, on recourt à une méthode dite de fracturation hydraulique, qui consiste à injecter de grandes quantités d’eau à haute pression mêlée à du sable et à des additifs chimiques. L’empreinte carbone (proportion de dioxyde de carbone libéré dans l’atmosphère) est bien supérieure à celle qu’engendre la production de gaz conventionnel. »

« Quand on bombarde des couches de l’écorce terrestre par de l’eau et d’autres substances, on aggrave le risque d’endommager le sous-sol, les sols, les nappes phréatiques profondes et superficielles, le paysage et les voies de communication si les installations de forage et les moyens de transport de la nouvelle richesse sont défectueux ou mal manipulés. »

Qu’il suffise de signaler que, parmi les nombreuses substances chimiques qu’on mêle à l’eau afin d’extraire le gaz, on trouve le benzène et le toluène qui sont des substances terriblement cancérigènes.

Lourdes Melgar, experte de l’Instituto Tecnológico y de Estudios Superiores de Monterrey, estime :

« ”C’est un technique qui suscite de nombreux débats et ce sont des ressources situées dans des zones où l’eau n’existe pas.”

« Les schistes gaziers – affirme l’IPS – sont des réservoirs d’hydrocarbures non conventionnels retenus dans les roches qui les enferment, si bien qu’on recourt à la fracturation hydraulique pour les libérer à grande échelle.

« La production de gaz de schiste implique de gros volumes d’eau ; le forage et la fracturation engendrent de grandes quantités de résidus liquides qui peuvent contenir des substances chimiques dissoutes et d’autres polluants qu’il faut traiter avant de les rejeter.

« La production de gaz de schiste est passée de 11,037 milliards de m3 en 2000 à 135,84 milliards en 2010. À ce rythme de croissance, elle permettra en 2035 de satisfaire 45 p. 100 de la demande de gaz général, selon l’EPA.

« Des études scientifiques récentes ont alerté au sujet de l’impact négatif du gaz de schiste sur l’environnement.

« Les professeurs de l’Université de Cornell (USA), Robert Howarth, Renée Santoro et Anthony Ingraffea, ont conclu dans leur étude « Methane and the Greenhouse-Gas Footprint of Natural Gas from Shale Formations », publiée en avril dernier dans la revue Climatic Change, que cet hydrocarbure était plus polluant que le pétrole et le gaz.

« ”L’empreinte carbone est supérieure à celle du gaz conventionnel ou du pétrole, analysée à tout horizon temporel, mais surtout sur un délai de vingt ans. Comparée au charbon, elle est au moins supérieure de 20 p. 100, voire de plus du double, sur vingt ans”, souligne cette étude.

« Le méthane est l’un des gaz à effet de serre les plus polluants de tous ceux qui sont responsables de l’élévation de la température sur la planète.

« ”Dans les zones d’extraction active (un ou deux puits au kilomètre), les concentrations moyennes et maximales de méthane dans des puits d’eau potable ont augmenté à proximité du puits gazier le plus proche et ont constitué un danger d’explosion potentielle”, écrivent Stephen Osborn, Avner Vengosh, Nathaniel Warner et Robert Jackson, de l’Université publique de Duke.

« Ces indicateurs remettent en cause l’argument de l’industrie selon laquelle le schiste peut se substituer au charbon dans la production d’électricité et qu’il peut donc être un ressource permettant de réduire les changements climatiques.

« ”C’est une aventure trop prématurée et trop risquée”.

« En avril 2010, le département d’État étasunien a lancé l’Initiative mondiale du gaz de schiste pour aider les pays qui cherchent à exploiter cette ressource à l’identifier et à la développer, au profit économique éventuel des transnationale des USA. »

J’ai dû forcément m’étendre. Je rédige ces lignes pour le site web CubaDebate et pour la chaîne Telesur, l’un des chaînes d’information les plus sérieuses et les plus honnêtes de notre monde si mal en point.

Pour aborder cette question, j’ai laissé passer les fêtes du Nouvel An et de l’ancien.

Fidel Castro Ruz
Le 4 janvier 2012
21 h 15

« La marche vers l’abîme » par Fidel Castro Ruz, Cubadebate.cu 6 janvier 2012