Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a accepté, lors de la visite du président états-unien Barack Obama, d’entamer un dialogue avec l’Iran, nouvel allié de Washington.

Riyad devrait prochainement recevoir Hussein Amir Abdelahyane, responsable du monde arabe au ministère iranien des Affaires étrangères, puis Mohammad Jawad Zarif, le ministre des Affaires étrangères, et enfin cheikh Hassan Rohani, le président de la République.

L’antagonisme entre le deux pays est particulièrement grave et repose à la fois sur une rivalité géopolitique et sur la doctrine khomeyniste anti-impérialiste. Il s’est trouvé compliqué par le soutien de cheikh Hassan Rohani aux Frères musulmans en Égypte au nom de la solidarité islamique (et contre la doctrine khomeyniste). Cependant, l’apaisement entre l’Arabie saoudite et le Qatar relègue ce problème au second plan.

On s’attend à des progrès lents entre les deux pays, mais profonds.