Les juges parisiens Laurence Le Vert, Nathalie Poux et Christophe Tessier, avaient été moins curieux et n’avaient pas donné de suite aux renseignements d’Europol sur les armes des terroristes qui attaquèrent Charlie Hebdo.

Les magistrats lillois Stanislas Sandraps et Richard Foltzer, se sont vus opposer le Secret-Défense par le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, lorsqu’ils ont cherché à savoir comment le terroriste Amedy Coulibaly avait pu acheter à la société Seth Outdoor de Claude Hermant deux fusil d’assaut VZ 58 Compact, de marque CZ (Kalachnikov) (numéro de série 63622F et 21038 M), et quatre pistolets semi-automatiques Tokarev TT33 (numéros de série RK07, O2027, TE1035 et EB1574).

La Voix du Nord, Le Greffier noir et Médiapart ont longuement étudié les liens entre Amedy Coulibaly et Claude Hermant, un survivaliste lié à la Gendarmerie nationale [1].

Sur le même sujet :
 « Selon McClatchy, Mohammed Mehra et les frères Kouachi seraient liés aux services secrets français », Réseau Voltaire, 9 janvier 2015.
 « Des éléments de l’affaire Coulibaly rappellent le rôle de services français en 1999 », par Thierry Meyssan, Alexis Kropotkine, Le Greffier noir, Réseau Voltaire, 27 mai 2015.

[1- « Affaire Hermant : quand l’indic veut sortir de l’ombre », Patrick Seghi, Benjamin Duthoit et Claire Lefebvre, La Voix du Nord, 12 août 2015.
 « Attentats de Paris : l’énigme des armes de Coulibaly », Karl Laske, Médiapart, 10 septembre 2015.
 « Charlie Hebdo : la connexion Hermant-Coulibaly couverte par le secret de la Défense nationale », Le Greffier noir, 17 septembre 2015.