Le parti kurde de Syrie a ouvert sa première représentation à l’étranger, sous la forme d’une association à Moscou.

Le YPG est un parti créé par d’anciens membres du PKK turc, exilés en Syrie où ils ont obtenus la nationalité syrienne au début de la guerre. Fidèles aux idéaux d’Öcallan, ils ont proclamé leur volonté de créer un Kurdistan dans leur patrie historique, c’est-à-dire en Turquie, et non pas en Syrie. Cependant, le chef du YPG, Salih Muslim, a conclu un accord secret, le 31 octobre 2014, avec François Hollande et Recep Tayyip Erdoğan pour créer un État en Syrie et y expulser les Kurdes de Turquie. Actuellement, le YPG est divisé entre sa ligne historique et celle de son dirigeant.

La Russie a plaidé, en vain, pour que le YPG puisse participer aux négociations de Genève 3.

Des représentants du Donbass, d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie participaient à l’inauguration des locaux à Moscou.

La Russie s’est engagée auprès des représentants arabes et assyriens de Syrie de ne pas laisser créer d’État à leur détriment au Nord du pays.