« Il est temps que le monde entier se joigne à nous pour exiger que le gouvernement de l’Iran mette fin à sa quête de mort et de destruction. » 
 Président Donald J. Trump.

Le président Donald J. Trump, en consultation avec son équipe de la sécurité nationale, a approuvé une nouvelle stratégie pour l’Iran. Il s’agit de la culmination de neuf mois de délibération avec le Congrès et nos alliés en ce qui concerne les meilleurs moyens de veiller à la sécurité des Américains.

Principaux points

Éléments fondamentaux de la nouvelle stratégie du président pour l’Iran

 La nouvelle stratégie des États-Unis concernant l’Iran est centrée autour de la neutralisation de l’influence déstabilisante du gouvernement de l’Iran et de la restriction de son agression, en particulier de son soutien au terrorisme et aux militants.

 Nous entendons revitaliser nos alliances traditionnelles et nos partenariats régionaux qui constituent nos remparts contre la subversion iranienne, et rétablir un équilibre des forces plus stable dans la région.

 Nous œuvrerons pour faire en sorte que le régime iranien — et en particulier le Corps des gardiens de la révolution islamique (communément appelés Gardiens de la révolution, ou GRI) — ne puisse financer ses activités malveillantes, et lutterons contre les activités des GRI qui extorquent les richesses du peuple iranien.

 Nous nous opposerons aux missiles balistiques et autres armes asymétriques qui menacent les États-Unis et nos alliés.

 Nous rallierons la communauté internationale à la condamnation des violations flagrantes des droits de l’homme perpétrées par le CGRI et de la détention injuste par celui-ci de citoyens américains et d’autres ressortissants étrangers sur la base d’accusations sans fondement.

 Mais surtout, nous ferons en sorte que le régime iranien ne dispose d’aucun moyen d’acquérir l’arme nucléaire.

Contexte

La nature du régime iranien sous le guide suprême Khamenei

 Ali Khamenei est depuis 28 ans le guide suprême de l’Iran. Il a occupé auparavant le poste de président pendant 8 ans. Il a alors façonné le régime iranien à son image.

 Khamenei et les GRI ont constamment mis en œuvre une politique reposant sur la propagation d’une idéologie révolutionnaire visant à affaiblir le système international et de nombreux États par la force et la subversion. Son principal ennemi et point de ralliement était et continue d’être les États-Unis d’Amérique, qu’il appelle le Grand Satan.

 Sous Khamenei, l’Iran promeut la violence, déstabilise ses voisins et soutient le terrorisme à l’étranger. En Iran, sous le régime de Khamenei, le gouvernement opprime son peuple, lui nie ses droits, limite son accès à Internet et au monde extérieur, il a truqué des élections, tiré sur des étudiants qui manifestaient dans la rue et emprisonné des réformateurs politiques comme Mir Hussein Musavi et Mehdi Karroubi.

Les menaces du régime iranien

 Le comportement irresponsable du régime iranien, en particulier du CGRI, représente l’une des menaces les plus significatives pour les intérêts des États-Unis et la stabilité régionale.

 Le régime iranien a profité des conflits régionaux et de l’instabilité subséquente pour élargir de manière agressive son influence régionale et menacer ses voisins sans que ses actions à l’échelle nationale ou internationale ne soient accompagnées de coûts significatifs.

 Cela a été le cas récemment après l’émergence de l’État islamique en Iraq et en Syrie (Daech) qui a profité du vide produit par le retrait inconsidéré de l’administration Obama de la région.

 Les activités malveillantes du régime iranien s’étendent bien au-delà de la menace nucléaire qu’il présente, avec en particulier :
o le développement et la prolifération des missiles balistiques ;
o le soutien matériel et financier au terrorisme et à l’extrémisme ;
o le soutien aux atrocités du régime d’Assad à l’encontre du peuple syrien ;
o une hostilité incessante envers Israël ;
o des menaces constantes à la liberté de navigation, en particulier dans le Golfe persique, à l’importance stratégique vitale ;
o des cyber-attaques contre les États-Unis, Israël et les autres alliés et partenaires des États-Unis au Moyen-Orient ;
o des atteintes graves aux droits de l’homme ; et
o la détention arbitraire de ressortissants étrangers, en particulier de citoyens américains, sur la base d’accusations infondées et sans respecter les procédures établies.

La nécessité d’une stratégie globale

 L’approche à court terme de l’administration précédente eu égard au programme nucléaire de l’Iran, à l’exclusion des nombreuses autres activités malveillantes du régime, a permis à l’Iran d’atteindre des niveaux records d’’influence dans la région.

 Au cours des quinze dernières années, la politique des États-Unis a également et systématiquement donné la priorité à la menace immédiate des organisations extrémistes sunnites par rapport à la menace à plus long terme du militantisme soutenu par l’Iran.

 Les États-Unis ont ainsi négligé l’expansion constante par l’Iran de forces et de réseaux terroristes mandataires qui œuvrent pour l’Iran et s’efforcent de faire en sorte que ses voisins restent faibles et instables dans l’espoir de dominer le Grand Moyen-Orient. Récemment, le régime iranien a intensifié son soutien à ces réseaux avec des armes de plus en plus destructrices dans le cadre de ses efforts pour établir un pont entre l’Iran, le Liban et la Syrie.

 L’administration Trump ne fera pas les mêmes erreurs.

 La politique de l’administration Trump concernant l’Iran prendra en compte l’ensemble des menaces et activités malveillantes du gouvernement iranien, et cherchera à susciter un changement du comportement du régime iranien.

 L’administration Trump parviendra à ces objectifs au moyen d’une stratégie qui neutralise et contrecarre les menaces iraniennes, en particulier celles présentées par les GRI.

Contrer le CGRI

 Le guide suprême Khamenei, dont le principal outil et arme a été de refaire de l’Iran un état voyou, a constitué un des éléments clés de la ligne dure des GRI.

 L’objectif déclaré des GRI est de renverser l’ordre international. Le pouvoir et l’influence des GRI ont graduellement augmenté, d’autant plus qu’ils ne répondaient pas de leurs actes au peuple iranien, mais uniquement à Khamenei. Il est difficile de trouver un conflit au Moyen-Orient ou un peuple qui y souffre et qui ne soit pas touché par les tentacules des GRI.

 Sans rendre de comptes aux élus iraniens ou à leur peuple, les GRI ont tenté de prendre le contrôle d’une grande partie de l’économie iranienne et d’étouffer la concurrence, et se sont efforcés d’affaiblir et de déstabiliser les voisins de l’Iran et de perpétuer le chaos et l’instabilité dans lesquels ils prospèrent.

 Les GRI ont armé Bachar el-Assad et guidé les tueries perpétrées contre son propre peuple en Syrie. Ils ont cyniquement cautionné son utilisation d’armes chimiques.

 Les GRI se sont efforcés de faire obstacle aux efforts de lutte contre Daech avec l’influence de groupes militants en Iraq placés sous leur contrôle.

 Au Yémen, les GRI ont tenté de se servir des Houthis comme de marionnettes pour dissimuler le rôle de l’Iran dans le cadre de l’utilisation de missiles sophistiqués et de bateaux piégés pour attaquer des civils innocents en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, et restreindre la liberté de navigation dans la mer Rouge.

 Les GRI ont même fait planer la menace d’attaques terroristes ici, chez nous. Des commandants de haut niveau des GRI ont ourdi un complot en vue d’assassiner l’ambassadeur d’Arabie saoudite aux États-Unis, Adel Jubeir, sur le sol américain, en 2011. Sans le travail exceptionnel de nos forces de police et de nos agents du renseignement qui a permis de détecter et de déjouer cet acte monstrueux, les GRI auraient perpétré cet attentat terroriste et commis cet assassinat dans notre propre capitale, et auraient tué non seulement un diplomate saoudien, mais un grand nombre d’autres passants innocents dans un restaurant très fréquenté de Washington.

 Les GRI, qui ne cessent de faire preuve d’hostilité et d’un mépris irresponsable pour les lois et les normes sur lesquelles repose l’ordre international, constituent une menace pour toutes les nations et l’économie mondiale.

 Nos partenaires de la communauté internationale conviennent avec nous que le comportement irresponsable des GRI menace la paix et la sécurité internationales. Ils conviennent que les GRI encouragent le sectarisme et perpétuent les conflits régionaux. Ils conviennent que les GRI se livrent à des pratiques économiques reposant sur la corruption et qui exploitent le peuple iranien et suppriment la dissidence interne, portent atteinte aux droits de l’homme et à la prospérité économique de l’Iran.

 Pour toutes ces raisons, nous entendons travailler avec nos partenaires pour limiter les activités de cette organisation dangereuse, dans l’intérêt de la paix et de la sécurité internationales, de la stabilité régionale et du peuple iranien.

Le programme nucléaire iranien et le plan d’action global commun (accord sur le nucléaire)

 Les activités du régime iranien ont gravement compromis les contributions positives à la « paix et à la sécurité régionales et internationales » auxquelles visait le plan d’action global commun (Joint Comprehensive Plan of Action ou JCPOA).

 Même en ce qui concerne le plan d’action global commun lui-même, le régime iranien a affiché un comportement inquiétant, et cherché à en exploiter les failles et à tester la détermination de la communauté internationale.

 Les dirigeants militaires iraniens ont déclaré publiquement qu’ils s’opposeraient aux inspections des sites militaires par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Ces déclarations vont à l’encontre des engagements de l’Iran au titre du plan d’action global commun et du protocole additionnel. Il n’y a pas si longtemps, ces mêmes organisations dissimulaient des installations nucléaires sur des sites militaires.

 Ce comportement ne peut être toléré. L’accord doit être appliqué strictement, et l’AIEA doit mettre en œuvre l’intégralité de ses pouvoirs d’inspection.