Dans la banlieue de Damas, la Ghouta orientale, le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes, en collaboration avec les autorités syriennes, achève une opération humanitaire. Au cours de cette opération, 170 152 personnes, y compris 63 117 militants et membres de leurs familles, ont été évacuées.

Actuellement, toutes les villes de la Ghouta orientale sont sous le contrôle des forces gouvernementales de la République arabe syrienne.

Pour surveiller la situation, les unités de la police militaire russe ont été introduites dans la Ghouta orientale

Alors que la situation se stabilise dans cette région, les civils retournent chez eux. Environ 63 mille personnes sont rentrées dans les maisons.

Le gouvernement syrien lance un programme de reconstruction urbaine. On effectue l’approvisionnement en électricité, l’approvisionnement en eau et les travaux de construction. Sur une base régulière, on rend l’aide médicale à la population a commencé.

Aujourd’hui, la Ghouta orientale n’est plus un « trou noir », où personne ne pouvait se rendre. C’est une zone qui revienne petit à petit à la vie civile normale.

Cette zone est sous le contrôle de la législation normale. Actuellement, on prend des mesures pour rétablir le commerce, réguler les prix, fournir des services aux citoyens et travailler dans les écoles.

Toutes les conditions sont créées pour la normalisation rapide de la vie.

Dans le même temps, la population de la Ghouta orientale a besoin d’aide humanitaire.

Le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes a fourni 520 tonnes de nourriture, plus de 50 000 litres d’eau embouteillée, 9 000 ensembles linge de lit.

De plus il a fourni à Douma l’équipement d’ingénierie nécessaire à rétablir le fonctionnement des canalisations et des systèmes de communication.

La semaine prochaine, cinq autres convois seront envoyés à Douma.

Il faut souligner que les colonnes de l’équipement et du matériel de construction seront transférés aux représentants de l’ONU en Syrie pour être ensuite distribués aux résidents locaux. C’est la contribution de la Russie à l’aide humanitaire des Nations Unies au peuple syrien.

De plus il faut attirer l’attention sur l’aide réelle de la Russie aux vrais habitants de la Syrie, et non sur des promesses vides, comme le font certains pays occidentaux

Ces changements positifs sur la voie de la restauration d’une vie paisible en Syrie ne satisfont pas tout le monde.

Un certain nombre de pays occidentaux, y compris les États-Unis, poursuivent leurs accusations infondées d’attaque chimique contre la Ghouta orientale.

Au cours de la semaine passée les pays occidentaux, tels que les États-Unis et certains pays européens, n’ont pas présenté des preuves, concernant les attaques chimiques contre la population civile.

Le Ministère de la Défense avait prévenu dès le mois de mars qu’une provocation de ce type (qui a eu lieu le 7 avril) serait mise en œuvre, de façon à inciter et provoquer des opérations militaires de la part des Etats-Unis.

Les seules preuves apportées étaient des vidéos dans l’hôpital.

Cependant, il a été possible de trouver des participants de cette vidéo et de les interviewer.

Aujourd’hui, nous présentons une interview en direct de ces personnes.

Les habitants de Douma ont raconté en détail comment les images mises en scène ont été menées, dans quels épisodes ils ont eux-mêmes participé et ce qu’ils ont fait.

De plus, ces Syriens ont montré qu’ils figuraient eux-mêmes sur ces vidéos.

Selon ces témoignages recueillis, aucune des personnes emmenées à l’hôpital de Douma ne portaient de symptômes d’attaque chimique, en dépit des images vidéos mises en avant par les rebelles comme des preuves.

Ces témoins ont vu des personnes absolument inconnues équipées de caméras entrer dans l’hôpital, arroser tout le monde et semer la panique.

Ces individus ordonnaient aux gens de dire qu’ils avaient été victimes d’une attaque chimique. Évidemment, les gens ont commencé à s’arroser d’eau.

Ces inconnus, après avoir filmé cette scène, ont disparu.

Ce sont ces images qui servent de preuves, entre guillemets, et qui sont diffusées dans les médias dans tous les sens

Ces Syriens ont montré qu’ils figuraient eux-mêmes sur ces vidéos.

Il faut attirer l’attention sur le fait que ces personnes ne cachent pas leurs noms. Ce ne sont pas des messages impersonnels sur les réseaux sociaux ou des déclarations d’activistes anonymes.

La Russie avait prévenu plusieurs fois qu’une provocation de ce type serait mise en œuvre dans la Ghouta orientale.

Aujourd’hui, il existe d’autres preuves à la disposition du Ministère russe de la Défense, qui témoignent de la participation directe de la Grande-Bretagne dans l’organisation de cette provocation à la Ghouta orientale

Les Forces armées russes savent que du 3 au 6 avril, les représentants des « Casques blancs » ont reçu de fortes pressions de la part de Londres pour la mise en œuvre de la provocation préparée à l’avance.

On a indiqué que c’était du 3 au 6 avril que les combattants « Jaïch al-Islam » mèneront une série de bombardements d’artillerie de Damas.

Cela va provoquer une réponse des troupes gouvernementales, que les « Casques blancs » devront utiliser pour mener des provocations avec des « armes chimiques ».

Le groupe d’experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques arrive aujourd’hui en Syrie.

Le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes est prêt à assurer leur sécurité et les conditions nécessaires pour travailler à la Ghouta orientale.

Nous espérons que la mission de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ne sera pas guidée par des installations de tiers et des pseudo-preuves anonymes provenant des réseaux sociaux, mais mènera une enquête objective et indépendante pour établir la vérité.

Nous sommes convaincus que la position de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques réduira le degré de tension dans la région et préservera ainsi la paix fragile qui a été établie en Syrie.

Tenant compte du fait que la vie paisible revient à la Ghouta orientale, l’attention doit être attirée sur la catastrophe humanitaire à Raqqa, qui a été libérée il y a cinq mois par les Etats-Unis et les pays de la Coalition internationale.

Le 10 avril, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a préparé un rapport.

Le document indique que les civils, retournant dans la ville Raqqa, sont quotidiennement mis en danger par l’énorme quantité de munitions éparpillées et d’engins explosifs improvisés.

Selon les experts de l’OMS, entre le 1er octobre 2017 et le 28 février 2018, plus de 660 syriens ont été blessés. Plus de 130 personnes ont été tuées.

Selon l’OMS, il n’y a que deux hôpitaux à Raqqa. Ils sont surpeuplés et ne fournissent pas d’assistance à tous les blessés.

Les experts soulignent que les habitants de Raqqa sont privés de l’aide humanitaire en raison du manque de représentation des organisations internationales dans la région et de l’incapacité des autorités locales à remédier à la situation.

La situation est extrêmement grave et épidémiologique à Raqqa. Jusqu’à présent, des milliers de cadavres se décomposent sous les ruines de la ville.

La ville est balayée à 70% de la surface de la terre à la suite de l’attentat à la bombe perpétré par l’aviation américaine.

Ce sont des évaluations faites par des représentants d’organisations internationales.

À cet égard, il convient de rappeler que le travail des écoles, des hôpitaux et des institutions sociales a été restauré dans tous les territoires, libérés des terroristes par les troupes gouvernementales. Il y a des marchés, des entreprises et des maisons sont en cours de restauration.