Intervenant le 24 avril 2018 au symposium GEOINT 2018, le général Raymond A. Thomas III (commandant en chef des Opérations spéciales (USSOCOM), a révélé l’ampleur de la guerre électronique entre les États-Unis et « l’ennemi » (comprendre la Russie).

Selon lui, « l’ennemi » brouille ou inhibe systématiquement les systèmes US en Syrie, rendant impossible au Pentagone de surveiller la zone de combat. Lors de l’attaque tripartite du 14 avril, l’armée russe est parvenue à hacker les transmissions GPS de sorte que certains missiles ont été détournés. Pis, les systèmes de reconnaissance ami/ennemi ne fonctionnaient plus. Dans ces conditions, il devenait non seulement inutile, mais dangereux d’utiliser les avions de surveillance.