Les États-Unis n’accordent aucune exemption SRE aux importateurs de pétrole iranien existants. La campagne de pression maximale ne peut faire l’objet d’aucun compromis.

Le secrétaire Pompeo a annoncé sa décision de ne pas accorder d’exemption SRE (Significant Reduction Exceptions) aux importateurs actuels de pétrole iranien.
 Comme l’a dit le secrétaire [d’Etat], la campagne de pression maximale ne peut faire l’objet d’aucun compromis. Nous tenons notre promesse de réduire à zéro les exportations de pétrole de l’Iran et de priver le régime des revenus nécessaires au financement du terrorisme et de guerres violentes à l’étranger.
 Il est essentiel de cibler les exportations de pétrole de l’Iran, dans la mesure où il s’agit depuis toujours de la plus grande source de revenus du régime, dans laquelle il puise pour financer des mandataires terroristes, le développement de ses missiles et d’autres activités déstabilisatrices.
 Les entités qui se livrent à des activités passibles de sanctions faisant intervenir l’Iran s’exposent à de graves conséquences. Elles risquent en particulier de ne plus bénéficier de l’accès au système financier américain et de la possibilité de travailler avec les États-Unis et les entreprises américaines.
 Les États-Unis continueront d’exercer une pression maximale sur le régime iranien jusqu’à ce que ses dirigeants mettent fin à leurs activités destructrices, respectent les droits de leur peuple et reviennent à la table des négociations.

L’administration Trump a imposé les sanctions les plus strictes jamais appliquées au régime iranien. Notre pression porte ses fruits.

L’annonce faite aujourd’hui s’inscrit dans la continuité de notre réussite déjà historique.
 La pression que nous avons exercée a fait chuter les exportations iraniennes de pétrole. Depuis que le président Trump a annoncé que nous cesserions de participer à l’accord sur le nucléaire en mai 2018, plus de 1,5 million de barils de pétrole iranien ont été retirés du marché, de sorte que les revenus du régime ont chuté de plusieurs milliards de dollars.
 Globalement, nous estimons que nos sanctions ont privé le régime d’un accès direct à plus de 10 milliards de dollars de recettes pétrolières depuis mai. Cela représente une perte d’au moins 30 millions de dollars par jour, pour ne parler que du pétrole.
 En mars, Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, a lancé pour la toute première fois un appel public à donations. Il a été contraint de prendre des mesures d’austérité sans précédent parce que l’argent en provenance d’Iran ne circule plus comme auparavant, grâce à nos pressions sans précédent.
 Les mandataires iraniens en Syrie et ailleurs ne sont plus suffisamment financés par Téhéran. Les combattants ne sont pas rémunérés et les services dont ils bénéficiaient auparavant s’épuisent.

Les marchés pétroliers sont actuellement bien approvisionnés.

Les marchés pétroliers sont bien approvisionnés et les stocks de pétrole sont élevés pour la saison.
 Les pays producteurs de pétrole, notamment le royaume d’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, se sont engagés à accroître leur production de pétrole pour compenser la réduction des exportations de pétrole iranien.
 L’augmentation de la production de pétrole hors OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et des niveaux de stockage suffisants montrent que le mécanisme de remplacement des exportations iraniennes de pétrole a bien fonctionné.
 Les États-Unis et d’autres producteurs de pétrole non membres de l’OPEP ont déjà augmenté leur production et remplacé les exportations iraniennes, tandis que d’autres grands producteurs ont signalé aux marchés leur disposition et leur capacité à augmenter leur production pour compenser les réductions supplémentaires applicables au pétrole iranien.
 La production hors OPEP, dont celle des États-Unis est la plus importante, devrait augmenter de 2,2 millions de barils par jour en 2019 et 2020, selon l’Energy Information Administration (EIA) du département de l’Énergie de États-Unis.
 Les stocks de pétrole de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), y compris ceux qui sont détenus par le secteur aux États-Unis, restent supérieurs aux moyennes des 5 dernières années, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE)

Les États-Unis augmentent la production et les exportations de pétrole.

L’EIA a rapporté que la production de pétrole et d’autres combustibles liquides des États-Unis se montait en moyenne à 17 millions de barils par jour au premier trimestre de 2019, ce qui fait des États-Unis le premier producteur de pétrole et de gaz naturel liquides, avec plus de 19 % de la production mondiale.
 On estime que la production de pétrole brut aux États-Unis a atteint 12 millions de barils par jour en mars, en hausse de 1,6 million de barils par jour par rapport à il y a un an.
 L’EIA prévoit que la production de pétrole brut américain augmentera de 1,4 million de barils par jour au cours de l’année à venir.
 Les exportations américaines de pétrole brut en janvier 2019 ont atteint 2,575 millions de barils par jour, ce qui représente une augmentation de plus de 1,2 million de barils par jour, soit 90 % par rapport à l’année précédente, selon l’EIA. Les exportations américaines contribuent au bon fonctionnement des marchés.
 L’AIE prévoit une forte augmentation des exportations américaines jusqu’en 2021. Les États-Unis deviendront le deuxième exportateur de pétrole et de produits pétroliers avec environ 9 millions de barils par jour, devant la Russie et presque au même niveau que l’Arabie saoudite.
 Les États-Unis continuent de mener des consultations étroites et productives avec les principaux producteurs de pétrole, ainsi que de grandes organisations consommatrices de pétrole, telles que l’Agence internationale de l’énergie, qui veille au bon approvisionnement du marché mondial du pétrole.

La production de pétrole des États-Unis est en augmentation rapide.
 La production de pétrole brut des États-Unis augmentera de près de 4 millions de barils de 2017 à 2020.