Alors que le lieutenant-colonel (CR) Gérard Hirel continue à appeler à la " destruction du Réseau Voltaire " (cf. RV 00/0327), nous reproduisons une lettre qu’il avait adressée au Directeur général de la Gendarmerie nationale à l’issue de la Commission d’enquête parlementaire sur le DPS, que nous avions suscitée.

Gérard HIREL

4 TY Coz

22610 Pleubian

Tél & Fax : 02 96 16 58 45

Le 16 juin 1999

À Monsieur Bernard PREVOST, Directeur général de la Gendarmerie nationale, Paris

Monsieur,

La lecture de l’infâme torchon pondu par la commission fantoche chargée d’enquêter sur le DPS du Front National m’apprend que vous avez copieusement bavé sur mon compte. Je ne vous connais pas, vous me cherchez manifestement, aussi allez vous trouver à qui parler !

Depuis 1986, je suis effectivement inscrit sur le " Grand Livre de la Dette Publique " comme Colonel 1er échelon aux fins de me voir attribuer la retraite attachée à ce grade.

C’est le seul lien qui me relie à l’État. que vous puissiez modifier ma position dans les réserves - ce dont je n’ai que foutre - ne vous autorise pas à délirer sur ma personne.

Vous tenez tout d’abord un discours technique qui met en évidence :

 Votre manque de rigueur

 Votre ignorance des sujets abordés, pourtant de votre ressort.

Ensuite, vous vous en prenez à moi.

Soit dit en passant, il ne m’échappe pas que si je subis une aussi grossière attaque, c’est que je représente un obstacle sérieux pour vos amis. J’en suis fort aise !

Depuis quand ai-je à rendre des comptes sur mes engagements politiques et sur mes activités dans ce domaine ?

Connaissant les qualités et les défauts des galonnés et étoilés - plus habitués à serrer les fesses que les poings et les coudes - qui vous conseillent, j’ai d’abord pensé que votre attitude dans cette supercherie que constitue l’enquête, n’était que le fruit de votre sottise.

En approfondissant ma lecture, je me suis aperçu que, séide de l’appareil, vous serviez l’Ennemi.

Ce " Monsieur ", comme vous me désignez, vous dit merde.

" Se fait remarquer défavorablement " : je combats en effet les ennemis de la France et de l’EUROPE. Vous collaborez avec eux.

" En mêlant à son nom son ancien grade d’active et son appartenance à la Gendarmerie Nationale " : cela ne m’arrive jamais, parce que je n’en éprouve pas le besoin, par contre les journalistes de la presse aux ordres ne s’en privent pas. Ils ont en effet été renseignés à ce sujet par les Services centraux de l’État, dont le vôtre. De plus, cela ne vous regarde pas.

" Il intervient à différentes occasions " : en effet, je ne suis pas une pute aux ordres du premier voyou venu .

" Il a également eu, en 1997, des relations difficiles avec un secrétaire général d’une organisation professionnelle de la Police " : Je ne me souviens pas avoir eu des relations difficiles, ni pas de relations du tout avec Monsieur ARAJOL ; je ne suis en effet pas homosexuel, mais puisque vous le dites... Méfiez vous des enquêteurs, Monsieur le directeur de la Gendarmerie Nationale, ils vous font dire n’importe quoi.

Toute plaisanterie mise à part, pourquoi vous êtes vous mêlé de l’affaire ARAJOL ? J’ai engueulé l’intéressé pour de bonnes raisons et je ne vois pas en quoi vous étiez concerné. Quelle obédience maçonnique vous a demandé des éclaircissements à mon sujet ? Le Grand Orient de France ?

Qui dirige la Gendarmerie ? Pour en rajouter vous dites avoir pris des mesures ! J’engueule ARAJOL et vous prenez des mesures ! Il est grand temps de vous reposer !

Pour ce qui est de l’intempérance, ce sont vos propos en la matière qui ont éveillé mes soupçons à votre égard. Faites bien attention, cher Monsieur, il n’est pas donné à tout le monde la faculté de manier les rumeurs malveillantes avec dextérité. Le réseau VOLTAIRE qui a provoqué l’enquête parlementaire à laquelle vous avez collaboré avec un trop grand empressement comporte en son sein plusieurs associations d’homosexuels : la pédophilie est proche...

Venons en au CODIS : à l’occasion de la mort de l’Ours des PYRÉNÉES, en 1997, j’ai agité 18 départements du Sud de la France, mais surtout mis en éveil 18 Fédérations de chasse et nombre d’associations. Pensez-y en regardant les résultats électoraux de 1999. Quant à mon " incohérence ", j’en suis très satisfait, car j’ai pu faire déchanter le Ministre de l’Intérieur. Il voulait, ce brave homme, me coller sur le dos une incitation à la révolte armée.

Enfin, vous achevez votre dégueulis par une page de gloire. " Il porte atteinte à l’image de marque de la Gendarmerie " : stupeur ! le problème se corse ! les paillotes s’embrasent ! les mitraillages s’organisent ! les pantalonnades se dessinent !

Contrairement aux dispositions du décret sur l’Organisation de la Gendarmerie de 1903, vous avez autorisé la mise à la disposition discrétionnaire d’un fonctionnaire civil (BONNET) une unité irrégulière de la Gendarmerie Nationale et ce, avec l’aval du Premier Ministre, le Président de la République ayant été consulté.

De la même façon, les informations ponctuelles recueillies par votre Direction alors que se déroulaient les événements corses étaient nécessairement transmises au Président de la République.

Qui porte atteinte à l’image de marque de la Gendarmerie ? sa propre Direction. Pendant que les Officiers, Sous-Officiers et Hommes de Troupe de la Gendarmerie luttent comme ils le peuvent sur le terrain, leur Direction générale se fourvoie dans une désastreuse manœuvre orchestrée par le réseau VOLTAIRE, ARAJOL et son syndicat délétère, le Comité anti-pape, les associations de lesbiennes, les associations de pédérastes, la gauche homosexuelle, Ras’L Front, Scalp, les Rouges-Verts, No Pasaran, les Anarchistes, les anti-militaristes, les anti-Français, les anti-européens, le Grand Orient de France, les valets du B’NAÏ B’RITH et quantité d’autres associations interlopes dont certaines se sont élevées contre les persécutions policières subies par les pédophiles. Quel Directeur vous faites là ! Quel " National " à la tête de la Gendarmerie du même nom !

Honni soit qui Corse y pense

Gérard Hirel