a) EXPOSE INTRODUCTIF DE M. SPATZ

Les difficultés actuelles rencontrées par l’OKC sont la conséquence des conclusions de la commission d’enquête française, publiées en 1995. Celle-ci attribue au mouvement un indice de dangerosité de un sur dix, suite aux critiques formulées à l’encontre de l’école bouddhiste fondée à Castellane au château des Soleils. A l’époque (en fait de 1990 à début 1996), le témoin était en retraite et n’a pu s’expliquer.

Depuis lors, une enquête a été menée par des experts nommés par un juge d’instruction de Digne. Les enfants et les parents, ainsi que les autorités locales ont été interrogés. Après plusieurs mois de travail, il a été conclu que les résultats obtenus par les élèves de l’école bouddhiste étaient très au-dessus de la moyenne obtenue par les élèves fréquentant les écoles traditionnelles françaises. Les responsables français ont même exhorté l’OKC à officialiser leur initiative. En outre, les contacts de l’association avec les autorités locales des Alpes de Haute Provence se sont eux aussi nettement améliorés.

Il n’a toutefois plus été possible de modifier les conclusions de la commission d’enquête, puisque son mandat était entretemps venu à expiration.

b) QUESTIONS

==== 1° L’OKC et les grandes religions

Etant jeune, le témoin était animé d’une foi profondément chrétienne. Il effectua de nombreuses re-traites à l’abbaye Notre-Dame d’Orval. Au cours d’une longue recherche spirituelle, il vécut de nombreuses années en Extrême Orient auprès des maîtres bouddhistes les plus réputés, qui, selon ses dires, lui ont enfin apporté ce qu’il cherchait. Il compte encore de nombreux amis parmi les prêtres et les moines chrétiens, tant en Belgique qu’en France et au Portugal. Le bouddhisme n’est assurément pas une religion qui veut détruire les autres courants religieux pour s’affirmer.

==== 2° Les travailleurs bénévoles et leur couverture sociale

Lorsque l’association fut créée en 1972, le nombre de membres était peu élevé et le bénévolat quasi intégral. Le mouvement n’exerçait aucune activité à caractère lucratif.

Avec le temps, le nombre d’étudiants a augmenté et comme le Bouddhisme tibétain est une discipline qui demande un grand nombre d’heures d’études, il s’est ouvert une petite table d’hôte pour leur permet-tre de se sustenter.

En un quart de siècle, ces activités se sont développées, toujours en fonction des besoins des membres de l’OKC, et les restaurants et les magasins de produits diététiques ont pris plus d’importance à Bruxelles. Il est alors devenu indispensable de modifier les statuts de l’association, de créer des sociétés coopératives et d’assurer une couverture sociale aux membres occupés dans ces diverses sociétés.

Actuellement, quelque 40 à 50 personnes sont occupées de la sorte. D’autres membres ont une activité professionnelle à l’extérieur du mouvement. D’autres encore, eu égard à leur âge ou à leur manque de qualification, ne travaillent pas et préfèrent étudier et pratiquer le bouddhisme. Ils sont aidés matériellement par les autres membres de l’association.

==== 3° La vie sociale et familiale des membres de l’OKC

Selon le témoin, la vie au sein de l’OKC ne diffère pas grandement de la vie quotidienne de la plupart des ménages en Belgique. Les membres de l’OKC vivent en communauté, du moins pour ce qui est des cérémonies religieuses, des prières et du repas de midi. Pour le reste, les célibataires disposent d’une chambre et chaque famille d’un petit appartement privé.

Dans les centres ruraux, le temps consacré aux prières et aux méditations est un peu plus important. Au monastère de Castellane, la vie communautaire est plus intense : les membres se rendent au temple le matin à 6 heures (7 heures au Portugal), ainsi que pendant une heure le soir.

Les repas sont accompagnés d’un peu de musique et les convives devisent agréablement. Contrairement à ce qui est souvent affirmé, il n’est donc pas question de prendre les repas en silence. Quant aux loisirs, chacun s’occupe comme il l’en-tend et peut participer à toutes sortes d’activités culturelles, sportives et autres, en fonction de ses propres affinités. Chacun sort quand bon lui semble ; aucun contrôle n’est assuré.

En réponse à la question de savoir s’il est réellement interdit aux adeptes d’utiliser un moyen de chauffage, le témoin rappelle que lorsque son père acheta le château des Soleils en 1974, il n’y avait ni électricité, ni chauffage, ni téléphone. A l’époque, seules trois personnes occupaient le château. Les conditions de vie se rapprochaient de la situation tibétaine.

Le témoin a lui-même vécu de nombreux mois dans l’Himalaya dans une cabane en bois, sans chauffage, à 3 000 mètres d’altitude. Le matin, il éprouvait beaucoup de joie à sentir la chaleur du soleil. Toutefois, il n’a jamais imposé un choix similaire aux adeptes de l’OKC. D’ailleurs, après deux ou trois ans, l’électricité a été installée à Castellane et tout le monde a pu disposer d’un petit appareil de chauffage.

Sur le plan du travail, un tour de rôle est organisé entre les différents membres en fonction de leurs convenances, la pratique et l’étude du bouddhisme tibétain ne permettant pas de fournir des prestations professionnelles de 8 ou 10 heures par jour.

Les membres de l’OKC rencontrent régulièrement leur famille : soit ils se rendent chez leurs parents, soit ce sont ces derniers qui viennent leur rendre visite, même à l’étranger.

==== 4° L’éducation des enfants

Aux dires de M. Spatz, les règles de vie au château de Castellane sont loin d’être spartiates. Les enfants sont invités à respecter une éthique de vie qui favorise une bonne étude tant du Bouddhisme tibétain que de la culture générale. Comme indiqué ci-dessus, il a été reconnu officiellement que les élèves de l’école bouddhiste obtiennent d’excellents résultats en comparaison avec les élèves des écoles françaises.

Les enfants sont en pension et vivent le programme de tout pensionnat, qu’il soit catholique, boudhiste ou laïque. Les parents les voient presque tous les mois, parfois davantage et passent également toutes les vacances scolaires en leur compagnie.

Jamais le témoin n’a imposé aux parents, membres de l’OKC, d’envoyer leurs enfants à Castellane. Depuis leur plus jeune âge, les enfants viennent passer l’été au château des Soleils et émettent sou-vent eux-mêmes le souhait de rejoindre leurs amis dès l’âge de 5 ou 6 ans. Le témoin estime que les enfants vivent une situation privilégiée, dans un domaine de 120 hectares, à 600 mètres d’altitude, où l’air est pur et la beauté de la nature extraordinaire.

En fait, 80 % des critiques à l’égard de l’éducation des enfants au sein de l’OKC proviennent de rumeurs concernant 3 ou 4 couples confrontés à des problèmes relationnels et ce, en 25 ans d’existence du mouvement.

Au fil du temps, ces problèmes ont pris une proportion démesurée, jusqu’à être communiqués aux associations de défense des victimes de pratiques sectaires, qui les ont alors rendus publics.

Le témoin est ensuite confronté à un jugement rendu le 24 juin 1988 par le tribunal de grande instance de Tours. Celui-ci délègue l’autorité parentale d’une adepte de l’OKC aux grands-parents paternels de ses enfants, attendu que " J. P. (la mère) reconnaît qu’elle ne peut, au sein du groupement, qu’elle ne souhaite pas quitter, veiller à la surveillance et à l’éducation de ses enfants ". M. Spatz constate qu’il s’agit d’un des 3 ou 4 cas malheureux qui ont abouti à une procédure en divorce. Dans un climat de mensonge (constat d’adultère), de haine et de vengeance, particulièrement éprouvant sur le plan psychologique pour la mère, le couple s’est disputé la garde des enfants. Le père a emmené un de ses enfants, atteint d’un eczéma de naissance, chez un médecin en disant que cet eczéma était dû aux mauvais traitements reçus au château des Soleils. Le médecin, et ensuite la gendarmerie ont pris acte de ces faits. M. Spatz nie toutefois énergiquement l’existence d’une quelconque maltraitance à l’égard des enfants.

Le père a également menacé sa femme de déclarer à la presse qu’elle résidait dans une " secte où on torture les enfants ". On aurait alors conseillé à la jeune femme, pour pouvoir garder ses enfants, de dire que c’était l’OKC qui l’empêchait de bien veiller à la garde de ses enfants plutôt que son propre état psychique. Le juge a finalement décidé de confier la garde des enfants aux beaux-parents paternels.

Cette personne a aujourd’hui réintégré l’OKC (après s’être éloignée quelques années à la demande de M. Spatz pour éviter d’éclabousser la réputation du mouvement) et confirmerait ces faits.

==== 5° Les biens immobiliers appartenant à l’OKC et à M. Spatz

Le témoin indique qu’il a entamé une procédure au Portugal pour que tous les biens de l’OKC et des membres qui le jugent utile, soient réunis en fondation de manière à assurer la pérennité de l’association. Il espère entamer une démarche analogue en Belgique, si du moins la législation le lui permet.

En tant que fils unique, le témoin a hérité de l’ensemble des propriétés situées à Ixelles, appartenant à son père. Il n’est pas en mesure de confirmer si ces biens immobiliers lui rapportent effectivement 4 millions de francs par an, étant donné que la gestion de ces biens est confiée à deux gérants, membres d’OKC, qui disposent d’une procuration sur ses comptes en banque.

Avec le temps, le témoin a perdu une partie de ces rentes, étant donné que plusieurs de ses maisons sont actuellement occupées gratuitement par des membres de l’OKC.

Concernant le château des Soleils à Castellane, le témoin rappelle qu’il a également hérité de ce domaine. Son père s’en était rendu acquéreur en 1974. Pendant 16 ans, le château a été mis gratuitement à la disposition de l’OKC.

Entretemps, l’A.S.B.L. Ogyen Kunzang Chöling avait réussi à revendre le château de Fanson pour un montant d’environ 50 millions de francs alors que, quelques années auparavant, elle s’en était porté acquéreur, avec le produit de donations, pour seulement 25 millions de francs.

L’A.S.B.L. disposant alors de moyens financiers suffisants, M. Spatz décida de lui céder le château des Soleils pour quelque 42 millions de francs (prix du marché).

A la question de savoir si, de cette manière, il ne s’est pas approprié une partie des 25 millions de bénéfices réalisés lors de la vente du château de Fanson, le témoin répond par la négative.

Il précise que l’évaluation de la valeur du château des Soleils a été confiée à un expert auprès des tribunaux, qui a également été amené à estimer le coût des constructions réalisées par l’OKC dans le domaine en question. Cette somme (2 ou 3 millions de francs français) a été rétrocédée par le témoin à l’association. Il s’agit donc d’une opération totalement claire et légale.

Toutefois, l’administration fiscale française a considéré le montant rétrocédé comme un don et a dès lors estimé que le témoin avait réalisé une plus-value (le domaine a été vendu pour 7 millions de francs français ; cependant, selon l’administration, sa va-leur était inférieure, étant donné qu’un certain nombre de constructions ont été réalisées à cet endroit par l’A.S.B.L. OKC). L’affaire est toujours pendante.

Le témoin a d’abord envisagé de donner le château à l’A.S.B.L. mais en cas de donation, il aurait dû payer 60 % d’impôts alors qu’en cas de vente, l’impôt se limitait à 8 ou 9 % de la somme, dans la mesure où il s’agit de terrains agricoles.

Le témoin fait remarquer qu’à ses yeux, aucune de ces opérations n’a manqué d’éthique, un des six principes fondamentaux du Bouddhisme. Ces principes sont : la générosité, la patience, l’enthousiasme, la persévérance, la concentration, qui permet d’étudier, d’enseigner et d’atteindre un niveau de méditation beaucoup plus élevé et l’éthique de vie, c’est-à-dire disposer des moyens d’existence justes.

==== 6° Les moyens financiers de l’organisation

M. Spatz indique que le logement, la nourriture et l’enseignement sont dispensés gratuitement par l’association. En échange, les membres mettent leur travail ou une partie de leurs rémunérations à la disposition de la communauté religieuse.

Le témoin confirme que la société Kubera a organisé la gestion financière des diverses sociétés commerciales du mouvement, de manière à ce que la rémunération perçue par les membres associés actifs soient reversée sous forme de dons à l’A.S.B.L. Ogyen Kunzang Chöling, après paiement des charges sociales et d’autres frais personnels des associés (notam-ment des rentes alimentaires), laquelle pourvoit à son tour aux besoins matériels de ses membres. Il est à noter que l’intégralité des bénéfices engendrés par les sociétés, après déduction des achats de marchandises et d’autres frais d’exploitation, sont octroyés aux associés actifs sous forme de rémunérations.

Le montant des offrandes est fonction des besoins de chaque adepte. Ainsi, un médecin, membre de l’OKC, a demandé à pouvoir conserver 50 % des revenus de son activité pour financer les études universitaires de son fils. Un autre adepte conserve 30 % de ses revenus afin de verser une pension alimentaire à son ex-épouse. Ces demandes sont adressées à la société Kubera. A ce propos, M. Spatz indique qu’il souhaite être déchargé de l’ensemble de l’organisation pratique du mouvement, de manière à pouvoir se consacrer à l’enseignement du Bouddhisme tibétain, comme le lui a demandé son maître Kyabjé Kangyour Rinpot-ché à Darjeeling en 1972.

Par ailleurs, le témoin confirme que depuis des années, deux fonctionnaires de l’Union européenne versent chaque mois une partie de leur traitement, soit environ globalement 250 000 francs, à l’OKC. Ces sommes sont exclusivement utilisées pour la fondation de monastères et centre d’études bouddhistes, la construction d’édifices religieux, en Europe comme en Orient, le soutien à une maison d’édition bouddhiste et l’invitation en Europe de grands lamas tibétains. Le solde est géré par le banquier du témoin qui a choisi de le placer comme réserve sur un livret au nom de ce dernier, en attendant son utilisation dans les dévéloppements futurs de ces projets ou d’autres similaires. Des dons aussi généreux sont assez rares au sein de l’organisation.

Le témoin fait encore remarquer qu’il est le seul à avoir mis des biens immeubles à la disposition de l’OKC.

L’ensemble des sociétés commerciales ont été mi-ses sur pied avec ses biens propres au fur et à mesure du développement du mouvement. Les comptables prélèvent tous les fonds nécessaires sur ses comptes. Pour la création des sociétés susvisées, il a été préle-vé des moyens financiers sur les fonds disponibles provenant des loyers de ses maisons.

M. Spatz rappelle également qu’il est père de famille. Dès lors, notre société ne trouverait-elle pas anormal, voire scandaleux qu’il cède tout ses biens au mouvement, au détriment de ses enfants ?

A la question de savoir si ce n’est pas précisément ce que font les autres adeptes du mouvement, le témoin répond que les offrandes versées par ces personnes, de manière tout à fait volontaire, sont prélevées sur leur salaire et non sur leurs biens immeubles.

==== 7° Comment l’OKC concilie-t-elle son objectif religieux avec ses activités lucratives, très importantes si l’on considère le nombre limité (quelque 300 ou 400 personnes) de ses adeptes et les différentes sociétés commerciales et immobilières constituées autour de l’A.S.B.L. Ogyen Kunzang Chöling (voir l’audition de MM. de Carvalho et Corne, point 4, d))

Comme indiqué plus haut, le témoin souligne que l’ensemble de ces activités sont nées et se sont développées en fonction des besoins des membres de l’OKC.

Il fait à ce propos référence au mode de vie dans les monastères chrétiens. Lors de ses retraites à l’abbaye Notre-Dame d’Orval, il a en effet pu constater, avec admiration, qu’après les offices, la prière se continuait dans les diverses activités des moines (brasserie, fabrication de fromage, ...).

Les moyens retirés des activités lucratives de l’OKC sont juste suffisants pour financer les diverses activités du mouvement : la restauration du château des Soleils, la construction d’un temple orné de statues en or réalisées par des artistes tibétains, dont il faut assurer le déplacement et l’hébergement, ainsi que ceux de leur famille, la construction d’une université monastique au Népal. Ce dernier projet, ini-tié par le lama Dilgo Khyentsé Rinpotché, se poursuit actuellement sous la direction du petit-fils de ce dernier.

A la question de savoir pourquoi les parts des sociétés commerciales sont détenues à 80 % par l’épouse de M. Spatz, celui-ci répond que le capital de départ provient de ses rentes et biens personnels. De plus, il est important d’assurer une certaine pérennité, dans la mesure où les membres de l’organisation vont et viennent. Cette solution a été proposée par les comptables de l’organisation.

Le témoin confirme que son épouse reçoit pour l’instant une rémunération de 60 000 francs brut par mois en fonction de son activité de gestionnaire mais elle ne touche aucun dividende.

Toutefois si cela devait constituer un réel problème, le témoin se déclare prêt à modifier les statuts des diverses sociétés car, pour lui, cela ne revêt aucune importance, son objectif principal étant de construire des monastères pour que le Bouddhisme tibétain puisse se développer en Occident.

==== 8° Enseignement

M. Spatz est le seul lama belge mais ses étudiants reçoivent également des cours d’une dizaine d’autres lamas et enseignants européens et tibétains. Ils peuvent également bénéficier des enseignements des " kempos ", titre universitaire obtenu après 21 ans d’études.

En Europe, il existe un certain nombre de personnes de nationalité portugaise, grecque, française et belge, qui ont étudié la philosophie bouddhiste pendant 3 ou 4 ans et qui peuvent aujourd’hui enseigner au même titre que le témoin.

Le fait de devenir lama n’entraîne pas le voeu de pauvreté mais il faut respecter l’éthique de vie du Bouddhisme.

==== 9° Centres médicaux

La santé de l’homme régressant sans cesse dans le monde, l’OKC projette de mettre sur pied un centre médical au Portugal, à la demande du monde tibétain, dont les connaissances médicales extraordinaires sont tellement méconnues.

Il existe déjà un centre médical à Bruxelles, rue de Livourne, géré par l’A.S.B.L. Tanadou. Ces centres sont ouverts à tous.

==== 10° Le yoga curatif

Selon le témoin, le yoga curatif se situe tout à fait dans la tradition bouddhiste. Le yoga est avant tout une attitude curative au niveau du corps, qui permet de mieux dormir, de mieux digérer. Au niveau de la parole, le yoga permet une meilleure compréhension et une meilleure élocution. Quant au niveau de l’esprit, il permet de trouver le bonheur et de vouloir l’offrir à ceux qui ne l’ont pas encore trouvé, sans pour autant adopter une attitude de missionnaire.

==== 11° L’OKC a-t-elle des liens avec des initiatives " New Age " ? Pourquoi sa revue " Paradoxe " fait-elle la promotion d’une exploitation agricole du Brabant (la ferme du curé de la flûte) qui prône la biodynamique et les méthodes anthroposophiques ?

Le témoin déclare n’avoir aucun contact avec des mouvements " New Age ".

Le restaurant " Le Paradoxe " publie une petite revue dans laquelle sont notamment mentionnés ses programmes musicaux. Pour que les tarifs postaux soient plus intéressants, le fascicule doit contenir un article d’intérêt général. Un des membres de l’OKC a donc dû insérer l’article susvisé dans ce but.


Source : Chambre des Représentants de Belgique http://www.lachambre.be