EXPOSE INTRODUCTIF PAR M. LEFEBRE, DELEGUE DE L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’A.S.B.L. ET DE M. DE GROEVE, SECRETAIRE-TRESORIER, PORTE-PAROLE DU MOUVEMENT

M. Lefebre souligne que Sûkyô Mahikari est une organisation qui postule que l’homme, la nature, la terre, le système solaire et l’univers n’existent pas par hasard, mais trouvent leur origine commune dans une source d’énergie unique : Dieu, créateur du ciel et de la terre, " God-Su " (qui signifie " Seigneur Dieu ").

Le créateur fait tout apparaître avec sagesse, amour et volonté, c’est-à-dire avec force de pensée, force d’amour et volonté. L’homme est son oeuvre la plus haute, à la surface de contact entre la réalité visible et la réalité invisible, au point d’équilibre entre la force spirituelle et la force matérielle. L’homme porte les trois caractéristiques ci-dessus dans son être et dans son coeur, dans son âme pour participer à la création, sur terre comme au ciel. Il s’agit de sa mission et de son défi spirituels : choisir librement dans la vérité, faire naître et développer l’amour harmonieux. Dans sa liberté de choix, l’homme peut cependant prendre une position centrale avec comme conséquence que les autres lui sont subordonnés. Ceci mène au conflit, à la résistance, à la haine, à la guerre et au meurtre. De nombreux moyens matériels sont développés pour exercer sa domination sur les autres.

La vie personnelle, ainsi que l’histoire humaine démontrent qu’il y a beaucoup de joie et de douleur, de bonheur et de malheur. Dans la phase actuelle de la création, " Dieu créateur " veut à nouveau renforcer chez l’homme la force et l’inspiration spirituelles et les épurer pour poursuivre la construction du paradis sur terre. Pour ce faire, il autorise l’homme à transmettre son pouvoir de création ou sa lumière divine concentrée et intense par la paume de la main. Une séance peut durer de 40 à 50 minutes. Lorsque le temps disponible est inférieur, les membres se contentent de transmettre la lumière sur le front, siège de la force intérieure de l’homme, également appelé le troisième oeil.

Les deux activités de base de l’organisation sont :

 transmettre la lumière divine autant que possible ;

 remercier sincèrement " Dieu le créateur " pour toutes les joies et les peines que nous connaissons dans notre existence. Car rien n’est dû au hasard dans l’existence humaine. Les difficultés de l’existence doivent servir de point de départ pour continuer à évoluer, dans la liberté et la vérité, vers l’amour et l’harmonie.

L’organisation Sûkyô Mahikari doit en fait soutenir cette mission spirituelle dans son ensemble. Elle est donc subordonnée à la mission d’assister " Dieu le créateur " pour transmettre la force de sa lumière et de ses enseignements à tous ceux qui souhaitent l’accepter volontairement pour collaborer à son divin dessein.

M. De Groeve précise que Sûkyô Mahikari a vu le jour en 1959 au Japon. L’organisation est actuellement présente sur les cinq continents, sous des formes juridiques différentes selon la législation en vigueur dans les différents pays.

Conformément à l’article 3 des statuts de l’organisation (Moniteur belge du 13 juin 1996), " les objectifs de Sûkyô Mahikari sont identiques dans le monde entier et sont fondamentalement pacifiques, notamment :

 la vénération de Dieu, Créateur de l’univers et de l’humanité ;

 faire connaître les enseignements transmis par son fondateur Kotama Okada et par son successeur Kouko Okada ;

 guider les intéressés dans l’application de ces enseignements en vue de leur évolution spirituelle, et en vue de la réalisation d’une civilisation harmonieuse et rayonnante où règne la paix. "

Le siège mondial de l’organisation se trouve au Japon, où elle bénéficie du statut d’organisation religieuse selon le droit japonais.

Il existe également cinq centres continentaux. Pour l’Europe et d’Afrique, le siège commun est actuellement implanté au château d’Ansembourg, au Grand-Duché de Luxembourg. D’un point de vue juridique, il s’agit d’une association internationale. L’A.S.B.L. constituée en Belgique en 1975 est également membre de cette association internationale.

La comptabilité de l’A.S.B.L. est informatisée depuis 1996. Il a été opté pour une comptabilité complète (selon le système de comptabilité en partie double). L’organisation est assistée par un bureau de comptables agréé. Il a également été décidé de procéder à un audit externe de la comptabilité.

Conformément au point D.1. du règlement interne de Sûkyô Mahikari A.S.B.L., " la plus grande partie des moyens de fonctionnement de l’organisation Sûkyô Mahikari s’acquiert mondialement par des dons ou offrandes libres, qui se font au gré des membres initiés et des sympathisants. Encore que ces offrandes aient une valeur et signification spirituel-les importantes, elles ne sont en rien obligatoires ".

Il est demandé aux membres une cotisation mensuelle de 150 francs (100 francs pour les étudiants). Sur la base des chiffres de janvier à octobre 1996, le siège de Schepdaal a récolté une moyenne de 166 francs par don, ce qui démontre que les membres versent spontanément un montant supérieur à celui qui leur est réclamé comme cotisation.

Il ne faut toutefois pas être membre de l’association pour être autorisé à fréquenter un des centres de Sûkyô Mahikari. D’après les statistiques, il semble que deux visiteurs sur trois font une offrande lors de leur(s) visite(s).

Pour devenir membre de Sûkyô Mahikari et suivre le cours d’initiation élémentaire de trois jours, il est réclamé à une seule reprise une contribution de 5 500 francs (5 000 francs pour les étudiants). Le membre peut suivre ce cours aussi souvent qu’il le souhaite ; toute contribution supplémentaire est libre. Il est conseillé aux personnes qui souhaitent devenir membres de l’organisation de suivre ce cours préalablement, sans aucune obligation ou engagement.

Il existe plusieurs catégories d’offrandes, en fonction de leur destination. Leur montant est généralement peu important et ne dépasse que rarement 1 000 francs.

De 1993 à 1995, les revenus de l’A.S.B.L. provenant d’offrandes (membres et non-membres) se situent pour l’ensemble de la Belgique entre 17 et 20 millions de francs par an. Au cours de cette période, quelque 850 personnes (réparties dans les 5 centres) ont versé régulièrement leur cotisation mensuelle.

Si l’on divise le montant annuel total uniquement entre les membres actifs, on atteint un montant de 21 765 francs par donateur, par an. Par comparaison, une personne qui fume un demi-paquet de cigarettes par jour y consacre 23 360 francs par an.

Sur le plan de l’organisation, M. Lefebre indique que l’organisation spirituelle Sûkyô Mahikari est guidée aujourd’hui par la fille du fondateur, Mme Keishu Okada, garante de la philosophie de base du mouvement. Les enseignements sont trans-mis du Japon vers les centres continentaux, qui, à leur tour, les communiquent aux centres nationaux (principaux et locaux).

Les responsables de chaque centre sont nommés par la maison-mère japonaise, sur la proposition du pays concerné pour ce qui est du niveau national. Les responsables des centres officiellement reconnus par l’association (le centre principal de Schepdaal et les centres locaux d’Anvers-Berchem, Bree, Houthalen et Verviers) sont invités à respecter et à travailler en fonction de la philosophie du mouvement mais ils peuvent décider de manière autonome de l’organisation pratique de leurs activités. Ces centres sont à charge de l’organisation.

Par ailleurs, les personnes devenues membres de l’association - et donc autorisées à transmettre la Lumière - peuvent organiser librement leurs propres réunions à domicile. Ils en déterminent le nom-bre et le contenu. Les frais d’électricité, de chauffage, ... sont à charge des participants ou du responsable de la réunion, si aucune contribution n’est prévue. Il existe ainsi différents " cercles de Lumière ". Au fil des années, il se peut dès lors que ces membres aient moins de contacts avec les différents centres officiels.

Les difficultés au sein de l’association sont résolues par le dialogue et l’échange d’idées. Tout membre qui le souhaite, qu’il soit ou non responsable, peut quitter le mouvement sans être inquiété.

QUESTIONS

==== 1° Organisation du mouvement - Nombre de membres

M. De Groeve indique que tous les centres locaux de Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas sont reliés, sur le plan de l’organisation, au centre principal de Schepdaal-Dilbeek.

Actuellement, l’A.S.B.L. Sûkyô Mahikari Belgique compte quatre personnes salariées. Le directeur est payé par le siège principal, tandis que le traitement des trois autres est à charge de l’A.S.B.L.

Selon le témoin, il est difficile de déterminer le nombre de membres actifs car chacun est libre d’aller et venir et certains ne payent pas régulièrement leur cotisation mensuelle. Le témoin évalue à 800-850, le nombre de personnes qui font régulièrement des offrandes au mouvement. Au total, il y a toutefois un nombre plus élevé de donateurs.

D’après M. Lefebre, depuis l’existence du mouvement en Belgique, quelque 4 000 à 5 000 personnes ont suivi le cours d’initiation élémentaire.

S’ajoutent à cela un certain nombre de personnes qui ont suivi ce cours sans engagement et ne sont jamais devenus membres actifs de l’organisation.

Au fil du temps, des personnes ont quitté le mouvement pour des raisons multiples. Les personnes qui s’interrogent sur ce que le mouvement peut leur apporter abandonneront rapidement. Par contre, celles qui veulent transmettre la Lumière aux autres pour qu’eux aussi puissent devenir plus forts, persévéreront beaucoup plus longtemps.

==== 2° Localisation du siège continental pour l’Europe et l’Afrique - Le rôle joué par M. Vandenhende

En 1982 fut fondée la première " organisation européenne et africaine pour la purification spirituelle par la Lumière de Dieu, association internationale ", ayant son siège à Tervuren (Moniteur belge du 1 er avril 1982).

En 1983, le siège de l’association internationale fut déplacé à Bruxelles.

Lorsque M. Lefebre est entré en contact avec le mouvement en 1985, M. Vandenhende était directeur de l’A.S.B.L. belge et secrétaire-trésorier de l’association internationale. Il a également participé à la fondation de l’A.S.B.L. Mahikari Luxembourg. Il démissionna en 1988.

En janvier 1987, le " Grand Château " d’Ansem-bourg fut acheté directement par la maison-mère de Sûkyô Mahikari au Japon ; le comte d’Ansembourg, membre du mouvement, n’était plus en mesure d’en assurer l’entretien.

M. De Groeve ajoute que les jardins ont été restaurés grâce à des subsides octroyés par la Commission européenne, ce projet ayant été sélectionné comme projet pilote de conservation du patrimoine architectural européen. Les frais liés à l’achat du terrain et des bâtiments, ainsi qu’à leur restauration ont été supportés par la maison-mère.

Contrairement à ce qu’avait cru M. Lefebre en 1992-93, l’Etat luxembourgeois n’a pas participé à la restauration du château.

A partir de 1987, les activités régionales pour l’Europe et l’Afrique se concentrent de plus en plus à Ansembourg, au détriment de l’association internationale belge, qui garde son siège à Bruxelles. Le 4 mai 1992, ce siège est déplacé à Schepdaal. Enfin, le 11 juillet 1996, l’association internationale belge est mise en liquidation et les actifs et passifs sont transférés à la nouvelle " Association internationale Sûkyô Mahikari A.S.B.L. ", fondée à Ansembourg le 9 juillet 1996, selon le droit luxembourgeois. L’A.S.B.L. belge figure parmi les fondateurs de la nouvelle association internationale.

En 1994, M. Sasaki devient président de l’association internationale. Il décide immédiatement d’examiner et de mettre au point les aspects juridiques et financiers de l’organisation. Au niveau belge, il faut entretemps décider de procéder à un audit externe de la comptabilité de l’A.S.B.L.

En accord avec le siège régional Europe-Afrique, des questions furent également posées concernant le statut juridique du siège principal au Japon, responsable de l’organisation et de la désignation de la direction Europe-Afrique.

Le 16 octobre 1986, il fut décidé de créer une société anonyme distincte, L.H. Yokoshuppan Europe SA (devenue L.H. Europe SA), pour l’organisation matérielle du mouvement (gestion des bâtiments, publications, conférences, ...). Le capital social, fixé au départ à 1,5 million de francs, est passé aujourd’hui à 3,5 millions de francs. Cette société, dont le siège social se trouve au château d’Ansem-bourg, est sous le contrôle de Sûkyô Mahikari.

==== 3° L’insigne de l’organisation

M. Lefebre précise que cet insigne se présente sous la forme d’une étoile hexagonale où s’insère une croix. Ce symbole unit deux forces opposées, le yin et le yang. Dans l’équilibre de ces deux forces opposées, Dieu donne stabilité et prospérité, tant sur le plan psychique et spirituel que physique. Selon Mahikari, l’individu prospère (au sens matériel du terme) est celui qui dispose de moyens financiers suffisants pour se développer pleinement en tant que personne (pensée, volonté, dévouement) et qui tend vers l’harmonie et l’équilibre plutôt que de se complaire dans l’apitoiement sur soi, la haine et l’accusation d’autrui. Il n’est donc pas question de promettre aux adeptes la prospérité dans l’acception traditionnelle du terme.

==== 4° Modes de recrutement

M. Lefebre indique que le recrutement se fait généralement de bouche à oreille.

Jusqu’il y a peu, et principalement en 1994, le témoin a donné une série de conférences dans une dizaine de villes et communes de sa région, en présence de 15 à 20 personnes par réunion. Peu de ces personnes ont continué à fréquenter le mouvement. A chaque fois, les dépliants publicitaires identifiaient clairement la nature et l’identité du mouvement.

Déjà en 1991-1993, de telles conférences avaient eu lieu dans différentes communes bruxelloises et anversoises notamment. Depuis les critiques formu- lées à l’égard de Sûkyô Mahikari, il a été décidé de mettre (provisoirement) fin à ce type d’activités.

Actuellement, seules des conférences destinées aux intéressés sont données deux fois par an dans quelques centres de l’organisation.

Sûkyô Mahikari a également participé à des bourses alternatives. Cela a permis la création d’un petit noyau à Gand mais ces activités ont été abandonnées, le mouvement estimant qu’il ne s’agissait pas du meilleur moyen pour communiquer sa philosophie.

M. De Groeve ajoute qu’il n’existe aucun critère de sélection d’un point de vue socio-économique ou social au sein de l’organisation. Toute personne qui, moyennant une certaine préparation, souhaite s’engager, est la bienvenue.

La plupart des membres entrent en contact avec Sûkyô Mahikari par l’intermédiaire de leur environnement proche. Le témoin a, par exemple, fait la connaissance du mouvement via l’épouse de son médecin.

M. Lefebre indique encore que toutes les catégories sociales, tous les groupes d’âge et types de formation sont représentés au sein du mouvement.

==== 5° L’initiation de base

En réponse à la question de savoir comment il est possible que les initiés soient déjà en mesure de transmettre eux-mêmes la Lumière après à peine trois jours de cours, M. Lefebre fait remarquer que l’énergie créatrice, la lumière divine que les initiés peuvent transmettre par la paume de la main, leur est directement transmise par le Dieu créateur grâce à l’" omitama ", une sorte de médaillon attaché à une chaîne portée autour du cou, qui fonctionne comme une antenne captant des vibrations.

Il est conseillé aux candidats d’assister au cours d’initiation élémentaire, sans engagement. S’ils souhaitent être initiés, ils versent à une seule reprise une cotisation de 5 500 francs (5 000 francs pour les étudiants).

==== 6° Sûkyô Mahikari a-t-elle une structure hiérar-chique ?

M. De Groeve indique qu’il existe également deux autres niveaux d’initiation (secondaire et supérieur). Les différents niveaux correspondent en fait au degré d’engagement de l’adepte au sein de l’organisation. Il va de soi que pour les postes à responsabilité, il est, dans la mesure du possible, fait appel aux membres qui ont suivi le cours de niveau supérieur.

Le cours de niveau secondaire est un cours de 4 jours organisé au siège régional Europe-Afrique. Il est réclamé une contribution de 17 000 francs. Quant au cours de niveau supérieur, il se donne au Japon et coûte 70 000 yen, soit quelque 23 000 francs.

==== 7° Accès aux lieux du culte

M. De Groeve indique que, conformément à l’article A.2. du règlement interne de Sûkyô Mahikari A.S.B.L., les centres de Sûkyô Mahikari sont " accessibles à tous ceux qui, en respectant le caractère particulier de ces lieux, désirent sincèrement aider les autres, travailler à l’élévation de leur propre âme et à l’amélioration du monde et de notre société ". De même, chacun peut quitter l’association sans contrainte.

A la question de savoir pourquoi, selon l’article A.5. du règlement interne, " l’accès aux centres de Sûkyô Mahikari peut être refusé aux personnes qui ne sont pas en règle avec les lois en vigueur dans notre pays ", M. De Groeve répond que le règlement a pour but d’informer les membres de leurs droits et devoirs, ainsi que d’assurer dans une certaine mesure la protection de l’organisation vis-à-vis du monde extérieur. Une des valeurs de base reprises dans les enseignements de Sûkyô Mahikari est que le citoyen doit veiller à respecter les lois en vigueur. Il va de soi que l’association est prête à donner à chacun la possibilité de prendre connaissance des activités du mouvement et ne contrôle pas systématiquement les papiers d’identité de ses visiteurs. Toutefois, il est évident que des personnes qui persistent à ne pas respecter la loi peuvent porter préjudice à l’action du mouvement.

M. Lefebre ajoute que l’association souhaite que ses membres disposent à tout le moins d’un permis de séjour en règle.

==== 8° Utilisation de personnel bénévole

Un des éléments principaux de la philosophie du mouvement est la gratitude exprimée à Dieu par les offrandes, d’une part, et par le travail bénévole, d’autre part. Dans ce contexte, il est normal qu’un nombre relativement élevé de bénévoles remplissent certaines tâches dans les différents centres : accueil des participants, entretien des bâtiments et des jardins, ... Les responsables des quatre centres locaux sont également des bénévoles. Ceux-ci ont généralement une occupation professionnelle. Certains d’entre eux sont pensionnés. Il n’y a pas de vie communautaire au sein du mouvement.

==== 9° L’art de Mahikari : les pratiques médicales du mouvement

Selon l’article B.2. du règlement interne de Sûkyô Mahikari A.S.B.L., " L’Art de Mahikari n’est pas un art guérisseur, par conséquent il ne nous est pas permis d’établir un diagnostic médical, ni de le contredire. Nous devons laisser chacun libre dans son choix par rapport au traitement médical ". Pourtant, dans un document du mouvement (" Qu’est-ce que mahikari ? "), dans un paragraphe intitulé : " qui peut donner la lumière de vérité ? ", il est indiqué que " Donner la Lumière par l’Art de Mahikari semble être la méthode la plus efficace pour surmonter les désordres psychologiques, dépressions, névroses, troubles psychiques et mentaux, car elle atteint la source de ces désordres en remontant à leur cause, à l’origine du mal. Les maladies physiques peuvent également être soulagées par l’irradiation de la Lumière de Vérité en différents points du corps. La gamme des problèmes qu’il est possible de résoudre, des plus mineurs comme les coupures ou les brûlures, aux plus sérieux tels que l’hépatite, l’hypertension chronique, le diabète, l’asthme, les maladies du coeur, du foie, de l’estomac, etc. est très étendue. ".

Confronté à cette contradiction, M. De Groeve observe que cette brochure, écrite vers 1981, est une première initiative locale qui n’est plus utilisée aujourd’hui, et que l’organisation, en 1988, a construit la clinique de Yoko à Takayama en fonction des normes médicales les plus modernes.

Concernant la rentabilité hypothétique de cette petite clinique de 19 lits, pourtant équipée d’un appareillage sophistiqué très complet, le témoin indique que les moyens financiers ont été apportés par l’organisation Sûkyô Mahikari et proviennent notamment d’offrandes.

L’organisation souhaite en effet investir dans des projets-pilotes qui privilégient le lien entre l’élément spirituel et la médecine traditionnelle. Cette clinique fonctionne principalement comme une polyclinique.

M. Lefebre ajoute qu’il s’agit d’un projet initié par le fondateur du mouvement.

M. De Groeve souligne qu’au début des années 1960, le fondateur du mouvement a focalisé l’attention sur la surconsommation de médicaments, à un moment où les gens croyaient aveuglément au bienfait de tous ces produits. Tout le monde s’accorde aujourd’hui à ce sujet.

L’art de Mahikari est une technique de purification spirituelle quotidienne mais, ne vise pas à remplacer la médecine. Le règlement interne de l’association prescrit d’ailleurs de conseiller aux personnes atteintes de graves troubles physiques ou mentaux de consulter un médecin.

M. Lefebre insiste sur le fait que l’art de mahikari est un art de purification spirituelle. Au fil du temps, ce concept a toutefois perdu de sa précision et des gens, souffrant de sérieux problèmes psychiques ou physiques, ont fini par croire que Mahikari était synonyme de guérison.

Chez l’homme, tout déséquilibre physique et psychique est généralement le résultat d’un déséquilibre spirituel. On peut donc agir positivement sur la santé psychique et physique de l’individu par le rétablissement, la purification et le renforcement de son lien spirituel avec le Dieu créateur.

Selon Mahikari, l’homme ayant été créé par Dieu, rien dans son existence n’est le fruit du hasard. Dans ce contexte, il doit considérer les épreuves de la vie (problèmes relationnels, divorce, alcoolisme, maladies graves, ...) comme un point de départ et tenter d’évoluer, de déterminer quelle est le sens de cette souffrance. Il ne sert à rien de se lamenter sur son propre sort ni de rejeter la faute sur autrui et de chercher à se venger. Mieux vaut essayer d’accepter l’inévitable et de modifier son propre comportement.

Mahikari ne refuse pas la médecine traditionnelle mais plaide pour une utilisation très sélective des médicaments. Ainsi, des phénomènes comme les écoulements du nez, la souffrance, la diarrhée, la fièvre, l’évacuation de glaires, les boutons, ..., qui permettent de purifier le corps humain de ses toxines, ne doivent pas immédiatement être combattues chimiquement. Il est d’ailleurs possible, d’après le témoin, de faire baisser la fièvre en transmettant la Lumière au patient. La prise trop rapide de médicaments diminue la résistance physique.

Le témoin indique, par ailleurs, qu’il est toujours tenu compte du diagnostic formulé par le médecin.

L’art de Mahikari plaide avant tout pour une approche globale du patient, c’est-à-dire à la fois les aspects physique et mental, spirituel. Le témoin insiste sur la complémentarité de ces deux éléments.

La transmission de la Lumière permet de fortifier la force intérieure du patient, qui lutte ainsi plus efficacement contre la maladie. Le témoin cite l’exemple d’une personne asthmatique qui, grâce à l’art de Mahikari, a pu progressivement diminuer la prise de médicaments.

Du 3 au 5 octobre 1996, un séminaire a été organisé au " Shidobu Europe-Afrique " au Grand-Duché de Luxembourg, en présence de représentants du monde médical et paramédical. Plusieurs médecins, membres de l’association, appliquent conjointement les principes de la médecine classique et l’art de Mahikari. Ils admettent que les textes plus anciens peuvent effectivement paraître agressifs et sans nuance vis-à-vis de la médecine, si l’on n’a pas assisté aux cours. Ils font cependant remarquer que, dans certains cas où la médecine, s’avère impuissante, le patient a réussi à surmonter son mal grâce à la transmission de la Lumière, qui a fortifié sa résistance spirituelle.

A la question de savoir s’il est exact que Sûkyô Mahikari prétend effectivement guérir des maladies graves comme le cancer par ses seules pratiques spirituelles, M. Lefebre répond que plus la maladie est grave, plus il est important de recourir simultanément à différentes méthodes. Ainsi, des patients atteints d’un cancer au stade terminal ont pu achever leur existence sans souffrance (sans prendre de médicaments), sous surveillance médicale tout en recevant la Lumière. Cela n’empêche pas qu’un pa- tient désireux de recourir à la médecine traditionnel-le et, par exemple, de subir une opération, soit totalement libre de le faire.

Le témoin cite le cas d’une jeune personne atteinte d’un cancer des os, qui, en accord avec son médecin, a renoncé à la prise de médicaments et a pu vivre sans souffrance jusqu’à 8 jours avant sa mort. Au cours de la dernière semaine seulement, elle a dû être traitée suite à une blessure ouverte.

Les témoins sont ensuite confrontés à un extrait de l’" Enseignement de Oshienushisama du mois de septembre 1987 " (6 septembre 1987), dans lequel il est dit que " la disparition des cellules cancéreuses en très peu de temps est inconcevable pour la méde-cien actuelle mais, souvent, les " yokoshi " ont fait ce genre d’expérience, grâce à la lumière de Dieu ". Il est notamment fait état de deux adeptes et de leur fils dont le cancer au genou gauche a disparu grâce à la transmission intensive de la Lumière.

A la question de savoir si de pareils témoignages, et des textes aussi ambigus ne risquent pas d’orienter le choix des personnes malades, se trouvant dans une situation de grande vulnérabilité, M. Lefebre fait remarquer que cette citation ne peut être comprise que si on la resitue dans le concept global de l’enseignement de Mahikari. La disparition de tumeurs cancéreuses a, selon lui, effectivement été constatée par des médecins. Pour d’autres patients, l’art de Mahikari ne peut toutefois empêcher l’issue fatale. Il n’est nullement question de donner de faux espoirs aux malades. Ce qui est essentiel est la manière dont on affronte le problème, la maladie.

Selon le témoin, les personnes atteintes d’une maladie grave sont toujours suivies médicalement. Aucun malade ne reçoit de consignes l’invitant à abandonner une telle assistance médicale, bien au contraire.

De manière générale, le patient est d’ailleurs invité à consulter un médecin, de manière à poser un diagnostic précis et de pouvoir ainsi transmettre la Lumière à l’endroit exact où se situe le problème.

==== 10° L’horticulture naturelle

M. Lefebre confirme qu’en 1985-1986, a commencé au Japon un projet visant à développer l’horticulture naturelle par le croisement de la culture biologique (utilisation de compost), d’une part, et de la trans-mission de la Lumière à la terre et aux végétaux, d’autre part. Ces essais ont été entrepris sur un terrain destiné à la production de melons, totalement appauvri par l’usage d’engrais chimiques et de produits désinfectants. La première année, il fut déjà possible de produire à nouveau quelques légumes et après plusieurs années, la production était redevenue abondante et de qualité. En 1996 des melons poussaient à nouveau.

Le témoin utilise une méthode similaire dans son propre jardin, avec cinq autres familles. Les résultats obtenus sont supérieurs à ceux obtenus grâce à la simple culture biologique. Selon lui, il peut être établi de manière comparative que la croissance des plantes et des semences qui ont reçu la Lumière est supérieure à celle des autres.

==== 11° Les offrandes et les revenus du mouvement

Dans les Documents pour le cours d’initiation élémentaire de Mahikari, il est indiqué que l’offrande Reisen Hoji Onrei (offrande mensuelle de 150 francs pour maintenir le lien spirituel) " est un moyen de matérialiser sa reconnaissance pour l’Amour de Dieu qui nous protège en nous accordant sa lumière par le lien spirituel établi entre Dieu et les Yokoshis. Ceux qui négligent de faire cette offrande, ceux qui ne la font pas régulièrement, ceux qui ne la font pas du tout, se placent au-dessus de Dieu ; chez eux le lien spirituel va s’affaiblir ou disparaître. ".

A la question de savoir si en établissant un lien aussi étroit entre offrande et spiritualité, l’organisation n’exerce pas un pression sur ses membres, M. De Groeve répond que la notion de gratitude (comme d’un enfant vis-à-vis de ses parents) est centrale dans la philosophie de Mahikari. Cette gratitude s’exprime entre autres par le travail bénévole ou par différents types d’offrandes.

Comme indiqué plus haut, les revenus de l’A.S.B.L. Sûkyô Mahikari en Belgique s’élèvent à un montant de 17 à 20 millions de francs par an en moyenne. Ce montant est l’addition des cotisations mensuelles et des différents types d’offrandes volontaires.

Quant aux revenus de L. H. Europe sa, il s’agit d’une société commerciale, qui a, entre autres, pour objet la diffusion des publications du mouvement et la vente de tout article ayant un rapport direct avec la pratique des enseignements de Mahikari. Cette société gère également l’hébergement et la restauration (payants) des personnes participant à des réunions, notamment au centre régional à Luxembourg.

M. De Groeve indique que les offrandes peuvent être classées en deux grandes catégories : celles destinées au fonctionnement international de l’organisation et celles utilisées pour le fonctionnement national ou local.

Conformément à l’article D.2.a. du règlement interne, " toutes les offrandes, excepté celles destinées spécifiquement au fonctionnement national ou local, font partie de ce groupe [fonctionnement international]. L’argent de ces offrandes est, selon la nécessité et en accord avec la Maison Mère de l’organisation Sûkyô Mahikari au Japon, employé au niveau international aux salaires des collaborateurs fixes, aux grands déplacements des dirigeants, pour l’organisa- tion des cours, séminaires et congrès, pour la réalisation de bâtiments bien déterminés, etc. ".

Les montants libérés à des fins internationales sont fixés conjointement par l’assemblée générale de l’A.S.B.L. belge au moment où celle-ci approuve son budget sur ce point.

Actuellement, l’ensemble des coûts salariaux de l’A.S.B.L. belge sont supportés, en accord avec le siège régional et central, par le budget destiné aux moyens de fonctionnement international. L’association internationale peut également décider d’utiliser une partie de ces moyens pour investir dans les pays où Mahikari est peu implantée, afin de créer de nouveaux centres. En Belgique, les centres de Schepdaal et de Verviers ont ainsi été créés partiellement grâce à des fonds internationaux. De même, les centres scandinaves et anglo-saxons, re-groupés autour du centre de Londres, qui est actuellement déficitaire, sont soutenus financièrement par d’autres pays. Ces moyens financiers peuvent être transférés au siège central ou être directement envoyés, via l’organisation internationale, au centre qui en a besoin.

En Belgique (5 centres), 62,3 % des offrandes sont destinées au fonctionnement international.

C’est le donateur qui détermine lui-même la destination nationale ou internationale de son offrande.

Selon M. De Groeve, l’importance et la sincérité d’une offrande ne se jugent pas à son montant. Il estime qu’elle doit en principe être proportionnelle aux revenus de chaque individu. Aucune norme n’est toutefois imposée par le mouvement, qui n’effectue d’ailleurs aucun contrôle quant au montant versé.

M. Lefebre indique qu’il existe deux offrandes fréquentes :

 les dons versés par les visiteurs afin d’exprimer sa gratitude à Dieu pour avoir reçu la Lumière, qui l’a rendu plus fort, tant sur le plan physique que psychique ;

 les dons destinés à demander pardon, en son nom propre et au nom de sa famille, pour son déséquilibre spirituel, pour ne pas avoir tenu compte de Dieu et de sa création. Selon Mahikari, nos actions d’aujourd’hui sont également la conséquence de nos vies antérieures et des déséquilibres que celles-ci ont engendrés vis-à-vis de Dieu et des autres êtres humains (haine, rancune, apitoiement sur son propre sort ...).

Le témoin précise qu’il ne s’agit pas de s’acheter des indulgences mais de tenter de se transformer pour atteindre un nouvel équilibre.

On a pu constater, selon le témoin, que lorsque des gens remplissent cet acte sincèrement, des choses changent dans leur vie et dans la mentalité avec laquelle ils abordent leur existence.

M. De Groeve ajoute que c’est le changement de mentalité et la conscience d’avoir fauté qui sont im- portants. L’offrande est un moyen d’exprimer cette prise de conscience.

Les offrandes sont en principe faites et répertoriées quotidiennement en mentionnant le nom des donateurs, et ce pour deux raisons :

 le fondateur a voulu ainsi insister sur le caractère respectueux de l’offrande à Dieu ;

 une telle liste permet de justifier, d’un point de vue juridique et fiscal, la provenance des fonds de l’association.

Il n’existe cependant aucune obligation. Les dons anonymes sont généralement très petits.

Cette information est encore toujours enregistrée de manière très fragmentée puisque manuelle. Déterminer le montant global versé par un membre représenterait donc un travail de longue haleine.

Les dons faits à l’organisation ne peuvent pas être déduits fiscalement. Ce serait en contradiction avec l’objet même de l’offrande.

En réponse à une question, M. De Groeve indique que son association ne prône pas la pauvreté au sens du détachement des bien matériels, mais elle estime que ses membres doivent pouvoir fonctionner dignement, comme des citoyens normaux. Chaque individu doit pouvoir disposer des moyens financiers nécessaires à cet effet.

Enfin, le témoin précise que l’A.S.B.L. Sûkyô Ma-hikari Belgique ne possède aucun compte en banque à l’étranger.

==== 12° Organisation de la succession

M. Lefebre indique que dix jours avant le décès du fondateur Kotama Okada (aussi appelé Sukuinushi-sama), c’est sa fille adoptive, Keishu Okada, qui a repris les activités paternelles.

Cette succession a toutefois été contestée par le responsable de la société chargée de l’organisation matérielle du mouvement. Un procès a suivi et les biens matériels de l’organisation, à l’exception des bâtiments des communautés locales, ont été cédés aux mandataires.

Keishu Okada a, par contre, poursuivi la mission de son père et un grand nombre de membres s’est rangé à ses côtés.

A la suite du procès, en 1978, le mouvement, qui s’appelait auparavant Sekai Mahikari Bunmei Kyo-dan, a changé de nom, à savoir : Sûkyô Mahikari.

Le juge ne s’est pas prononcé sur l’héritage spirituel et a décidé que les deux parties étaient autorisées à utiliser les révélations et les écrits du fondateur.

M. De Groeve ajoute que comme Keishu Okada a toujours été très proche de son père, elle a pu jouir de l’éducation appropriée pour remplir sa tâche.

A la question de savoir à qui sont attribués les droits d’auteur, M. Lefebre indiquent qu’ils reviennent à l’organisation Sûkyô Mahikari. Si les copyrights sont libellés au nom de Keishu Okada dans l’ouvrage " Goseigen. Révélations transmises par Seio Okada Kotama ", c’est par souci de préserver l’authenticité des enseignements. Les dirigeants sont bien évidemment les premiers représentants de l’organisation.

==== 13° Actions ciblées vers les jeunes

M. De Groeve explique que les activités organisées pour les jeunes sont comparables à celles des mouvements de jeunesse classiques. Les jeunes participants sont généralement membres de Sûkyô Mahi-kari. Les enfants mineurs ont au moins un de leurs parents qui est membre de l’association.

Le témoin ne connaît qu’un seul cas où un mineur d’âge est devenu membre de l’association avant ses parents. Dans ce cas, une autorisation écrite des deux parents est exigée.

Les jeunes travaillent à des applications concrètes de la philosophie et des idéaux de Mahikari. Ils organisent des rencontres mensuelles, généralement au moment de la fête de remerciements, une grande cérémonie de prières organisées conjointement avec eux.

Ils préparent également des activités en rapport avec l’environnement, l’agriculture biologique, des thèmes sociaux ... Enfin, il existe des camps de vacances similaires aux camps organisés par les mouvements de jeunesse. Les jeunes y travaillent à des thèmes concrets comme la vie en harmonie avec la nature.

M. Lefebre ajoute que dans la partie néerlando-phone du pays, un cours d’initiation élémentaire a déjà été donné à cinq reprises pour des jeunes âgés de 8 à 14 ans. Le contenu du cours est plus limité que celui réservé aux adultes. Il s’agit d’enfants de membres initiés. Ils doivent obtenir l’autorisation écrite de leurs parents.

A la question de savoir s’il est exact qu’à l’Institut Sainte Maire d’Arlon, une dizaine de professeurs sont membres de Sûkyô Mahikari, M. De Groeve indique qu’il s’agit tout au plus de trois ou quatre enseignants. Selon le témoin, il est évident qu’un enseignant transmet à ses élèves sa philosophie de vie, quelle qu’elle soit, même s’il n’en parle pas explicitement.

Citant le témoignage d’un des enseignants visés, l’orateur indique que ce dernier a toujours tenté d’enseigner à ses élèves des principes comme la gratitude, le pardon, le respect de l’autre, ... Ces principes doivent bien entendu cadrer dans la philosophie de l’école.

M. Lefebre ajoute qu’au sein de Sûkyô Mahikari, les enseignants sont invités à agir de manière professionnelle.

Le mouvement a également organisé un séminaire européen pour professeurs et instituteurs. Ceux-ci doivent reconnaître l’attitude de dévouement et de patience vis-à-vis de leurs élèves, surtout lorsqu’ils leur enseignent des matières arides. Au niveau des cours de morale et de religion, il est toujours plus facile d’en revenir aux valeurs fondamentales des droits de l’homme, auxquelles les enseignants attachent beaucoup d’importance.

Enfin, M. De Groeve ajoute, concernant le comportement de base de l’enseignant vis-à-vis de son élève, que lorsqu’un problème se crée entre eux, le premier essayera d’abord de remettre sa propre attitude en cause. Il se demandera quelle est sa part de responsabilité dans la situation conflictuelle et comment arriver à rétablir le dialogue.

==== 14° L’organisation Sûkyô Mahikari organise-t-elle des cours de yoga ?

M. De Groeve indique qu’aucun cours de yoga n’est organisé. Les seuls cours donnés dans les centres belges sont les cours d’initiation à l’art de Mahikari. En outre, certains séminaires thématiques sont organisés dans les centres, principalement à destination des membres. Ces séminaires commencent généralement par la pratique, sous assistance, de la technique de purification. Une partie de la journée est par exemple consacrée au rapport et à la discussion de thèmes traités lors d’autres réunions, tels que les principes spirituels dans l’économie, le rôle de la femme, ...

Ces réunions ne sont pas utilisées pour recruter de nouveaux adeptes. Les thèmes développés sont en effet trop difficiles à situer pour une personne étrangère au mouvement. Il est toutefois repondu à certaines demandes individuelles émanant de personnes qui fréquentent les centres depuis un certain temps et qui ont déjà participé partiellement aux exercices de purification.


Source : Chambre des Représentants de Belgique http://www.lachambre.be