À l’issue du meeting de Jean-Marie Le Pen au Palais de la Mutualité, cinquante-cinq ans après le serment du SOL, presque jour pour jour, les participants furent conviés à prêter serment. Debout, solennellement, ils lurent le texte qui leur avait été distribué à l’entrée :

" - Le peuple de France, les citoyens de nationalité française sont en danger.

 La civilisation française, les structures de la société sont, tout à tour, attaquées par les organisations au service de lobbies mondialistes puisant leurs directives, leur idéologie ou leur ressources à l’étranger.

 L’heure de la résistance a sonné et il convient à chacun de s’engager pour faire savoir aux pouvoirs publics que le peuple français, que les travailleurs français n’acceptent plus de voir leurs conditions de vie continuer à se dégrader.

 Ils n’acceptent plus, non plus, de voir leur liberté de pensée, de réunion, de parole être entravée avant d’être supprimée.

 Ils n’acceptent plus, enfin, d’être représentés par des élus corrompus, sans convictions et sans volonté et par des syndicats dont le but principal est de défendre les prébendes et avantages financiers de leurs apparatchiks confortablement installés.

Face à cette situation, destructrice de la nation, de la famille et des droits d’exister sur le sol que mes aïeux m’ont légué, en réponse à l’appel à la mobilisation pour la justice sociale et pour la défense des citoyens français,

Je m’engage, de façon solennelle, à défendre en tous lieux et par tous les moyens autorisés :

 Le droit pour les citoyens français de bénéficier, de façon préférentielle, du travail proposé ;

 Le droit de le penser, de le dire, de l’écrire ainsi que le prévoit la Constitution de la République ;

 Le droit de choisir librement les représentants qui devront dans toutes les instances de la vie professionnelle, sociale ou politique, me représenter.

Les lois essentielles de la République, les règles du régime démocratique étant en danger, je prends l’engagement personnel de diffuser largement et de faire signer le serment du 20 février 1997. "