Les analystes s’interrogent sur les possibilités d’intervention de l’OTAN en Afrique. Ils remarquent que les bombardements n’ont jamais été expérimentés sur le continent et sont a priori inefficaces contre des économies rurales. Au demeurant, l’arme aérienne n’aurait de sens en Afrique que pour couper des approvisionnement en hommes et en matériel. Les analystes notent également que, si les forces de maintien de la paix rencontrent déjà d’importantes difficultés dans un pays comme le Kosovo, elles seraient totalement dépassées dans des États comme le Congo, 215 fois plus vaste. Qu’il s’agisse de guerre ou de maintien de la paix, les Occidentaux ne sont pas prêts à payer le prix du sang, toujours élevé dans les conflits africains. Le fiasco somalien a déjà démontré qu’il ne peut y avoir d’intervention américaine importante en Afrique.

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