Officiellement le général Clark n’a pas été viré, mais a accepté de laisser sa place à son successeur, trois mois à l’avance. Officieusement, il s’est opposé au Pentagone au sujet du niveau des forces engagées au Kosovo. Clark voulait tout ce qui était disponible, tandis que Washington devait conserver de quoi intervenir dans d’autres conflits potentiels. En réalité, Clark représente la dernière tentative de livrer une guerre en utilisant toutes les armes. Mais, à une époque où les familles n’ont plus que 2,2 enfants, la vie des GI’s est devenue trop chère pour être risquée sur un champ de bataille. Le général Clark a seulement montré le fossé qui sépare la prétendue capacité de combat de l’aptitude à risquer sa vie.

<http://www.latimes.com>