Bien que juridiquement l’Opus Dei se limite à une petite association religieuse, elle manipule un budget annuel de plus d’un milliard et demi de francs. à travers les organisations que ses membres ont créées pour elle.

En outre, l’Opus Dei contrôle les deux plus grands spectacles du monde ce qui lui permet de se livrer à de gigantesques transferts de capitaux hors de toute surveillance. Ainsi les droits sur les "produits dérivés" édités à l’occasion des voyages du pape ne reviennent ni aux Eglises locales ni au Saint-Siège, mais aux sociétés de l’Oeuvre. Jean-Paul II a même été jusqu’à conserver en nom propre les droits d’auteur sur son livre-interview (Entrez dans l’espérance, entretien avec le journaliste opusien Vittorio Messori), réalisé en tant que pape (la plus importante opération d’édition mondiale de l’Histoire), ce qui dans toute autre organisation serait qualifié de détournement de fonds.

Ce sont aussi des membres de l’Opus qui négocient secrètement les droits de retransmission télé des jeux Olympiques (budget global des JO de Barcelone : sept milliards de francs). Le très autocrate président du Comité international olympique, le milliardaire Juan Antonio Samaranch-Torello, est en effet un membre de l’Oeuvre et ancien ministre du général Franco.