L’équipe du magazine

 Directeur de la publication : Michel Caignet (voir biographie).

 Rédacteur en chef ( 1 ) : Jean-Philippe Fort alias Jean-Pascal Farinaci. Conseiller municipal (RPR) de Thiais. Son pseudonyme fait référence au leader des squadristes et ministre d’État de Mussolini. Il est président du Centre d’études blühériennes, du nom de Hans Blüher, "théoricien" de l’homosexualité et de la pédérastie, fondateur des Wandervögel et égérie des Jeunesses hitlériennes.

 Rédacteur : Veit A. Valkenhove. Spécialiste des ersatz des Jeunesses hitlériennes. Grand Maître de la Garde Blanche, une "confrérie d’hommes et d’adolescents dans l’esprit blühérien, à la fois organisation de type commando et académie platonicienne".

 Photographe : Bernard Alapetite. Par ailleurs rédacteur dans les revues Défense de l’Occident, Initiative nationale (Parti des forces nouvelles) et Éléments.

 Trésorier : Edmond Barrat. Ancien responsable des abonnements d’Europe 2000, la revue écologiste, ethniste et fédéraliste, de Fabien Régnier (dont furent membres des responsables de la Ligue lombarde et des milices croates).

La forme juridique du magazine

"Gaie France Magazine" a d’abord été édité par une Sarl : Les Éditions de la Flamme païenne (RCS 338795552), propriétaire de la marque commerciale "Gaie France". Puis, par l’Association des amis de Gaie France magazine (JO 07.10.87) enfin par l’association Alexandre (JO 07.03.90).

Ces deux dernières structures associatives ont la particularité d’être administrées par un conseil inamovible de deux membres : Michel Caignet et Edmond Barrat.

Elles permettent de proposer des "activités culturelles".

Par exemple, le 24 février 1987, Gaie France fête son premier anniversaire au restaurant "La ville de Quimper". Au programme "redécouverte musicale des mythes européens éternels" chantés par le Dr. Merlin, qui prêche tour à tour "Faites l’amour ET la guerre", et "également la nécessité du retour des immigrés dans leur pays afin qu’ils conservent leur Culture".

Puis les lecteurs-adhérents furent conviés les 20 et 21 juin 1987 à célébrer le solstice, lors d’une "grande fête païenne" à Brancion. Folklore assuré par Pierre de la Crau, chef du front de libération des Gaules, et sous le pseudonyme de druide Hesunertus, primat de l’Église druidique des Gaules, une secte néonazie. Festivités incluses dans les "Assises internationales des druides et celtisants de France" au menhir de Brancion.

Le projet éditorial

Dès le numéro 1, Michel Caignet donne le ton : "Je prétends que la communauté gaie a un rôle à jouer dans la perspective d’un renouveau culturel, politique et artistique au sein de la civilisation européenne".

Dans le numéro 2, un certain Xavier poursuit : "L’Ordre que nous voulons est un ordre inégalitaire fondé sur les vertus de force et d’intelligence des meilleurs. C’est un ordre pour le retour en puissance de notre civilisation, c’est à dire l’Europe".


(1) Le précédent rédacteur en chef était Thierry Eloidin (alias Christian Dancourt), aujourd’hui agent littéraire exclusif en Europe des ayants-droits de l’iman Khomeiny.

(c) Projet Ornicar, juillet/aout 1993

L’infiltration néofasciste et néonazie dans la minorité gay