82. Comme je l’écrivais le 3 mai 2002 au Président du Conseil de sécurité, j’estime, avec le Président Ahtisaari et son équipe d’établissement des faits, qu’un rapport exhaustif sur les événements récemment survenus à Djénine, ainsi que dans d’autres villes palestiniennes, n’aurait pu être établi sans la pleine coopération des deux parties et sans une visite sur place. Je ne souhaite donc pas aller au-delà des constatations factuelles très limitées qui sont consignées dans le corps du texte. Je suis convaincu, pour ma part, que le tableau brossé dans le présent rapport représente assez fidèlement une situation complexe.

83. Les événements décrits dans le présent rapport, la détérioration persistante de la situation et le cycle prolongé de violences, à mon avis, montrent l’urgente nécessité, pour les parties, de reprendre un processus qui devrait les ramener à la table des négociations. La communauté internationale semble très largement approuver l’idée d’une solution dans laquelle deux États, Israël et la Palestine, vivraient côte à côte dans des frontières sûres et reconnues, comme le préconisait le Conseil de sécurité dans sa résolution 1397 (2002). Je crois que la communauté internationale ne peut se dérober à l’ardente obligation de faire plus pour trouver une solution pacifique et durable au conflit israélo-palestinien, car c’est un élément décisif de la recherche d’un règlement juste, durable et global au Moyen-Orient sur la base des résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité.


Source : Organisation des Nations Unies : http://www.un.org