Merci, merci à tous, merci de votre accueil si chaleureux. C’est
tellement agréable de pouvoir dîner tranquillement avec quelques amis
(rires). Je ne saurais vous dire à quel point je suis touché de votre
présence.

Je veux d’abord remercier mon ami, George Allen, d’avoir organisé
cette réunion et je veux remercier tous ceux qui ont aidé. Et je veux
plus particulièrement vous remercier, vous tous, d’être venus de
toutes les régions de notre grand pays. Merci de votre soutien : il
fait toute la différence pour notre "grand parti" . Votre
participation fait toute la différence pour notre pays.

Tous ceux d’entre nous qui sont au service de notre pays ont des
responsabilités importantes. Vous avez vos responsabilités à la
maison, d’aimer vos enfants de tout votre coeur et de toute votre âme.
Vous avez des responsabilités dans vos communautés, d’aimer vos
voisins comme vous voudriez qu’ils vous aiment. Si vous êtes PDG d’une
grande entreprise, vous avez la responsabilité de dire la vérité à vos
employés et à vos actionnaires (applaudissements). Et nous avons nos
responsabilités à Washington, d’oeuvrer ensemble pour que notre pays
reste fort et en sécurité, et prospère et optimiste. Et nous acceptons
cette responsabilité (applaudissements).

Je fais grand cas du président de la Chambre des représentants, Denny
Hastert (applaudissements) ; c’est un excellent président ; nous
voulons le garder comme président (applaudissements) ; et je dirais la
même chose du chef de la majorité au Sénat, le Sénateur Bill Frist
(applaudissements). C’est un vrai plaisir que de travailler avec ces
Américains extraordinaires.

C’est également un honneur pour moi que d’être à la même table que le
président de ce dîner pour le Sénat, le sénateur Orrin Hatch de l’Utah
(applaudissements), le président du comité national pour la campagne
républicaine, le représentant Tom Reynords de l’Etat de New York
(applaudissements) , et le président du dîner pour la Chambre des
représentants, le représentant Dave Camp du Michigan
(applaudissements). L’Amérique a de la chance de vous avoir, de la
chance que vous serviez en notre nom à tous.

Je veux remercier les membres du Cabinet qui sont présents ici ce
soir. Je veux remercier les Oakridge Boys d’avoir partagé avec nous la
beauté de leurs voix (applaudissements). Mais surtout je veux vous
remercier, vous tous qui nous soutenez et qui soutenez ce que nous
faisons pour le pays.

Au cours des deux ans et demi qui viennent de s’écouler, l’Amérique
s’est trouvée confrontée à des défis incroyables qui ont montré notre
pays sous son meilleur jour (applaudissements).

Les épreuves par lesquelles notre pays est passé ont révélé son
caractère. Le monde a vu que nous sommes courageux, résolus, durs
lorsqu’il le faut, mais aussi pleins de compassion.

Le monde a vu la force et l’idéalisme de nos forces armées. Grâce aux
compétences (applaudissements) grâce aux compétences et au courage de
nos troupes et grâce à la technologie de notre appareil militaire, le
monde a vu que les tyrans ont tout à craindre des Etats-Unis
d’Amérique. Grâce aux compétences et à la bravoure de nos troupes et
des forces de la coalition, les coupables ne peuvent plus se cacher
derrière les innocents et le monde va se trouver plus en paix
(applaudissements).

Les terroristes auront moins d’endroits où se cacher. Les tyrans
n’auront plus le loisir d’asservir leur peuple. La liberté est arrivée
dans les recoins les plus éloignés de notre planète
(applaudissements).

Tous les amis de notre pays, tous les ennemis de notre pays peuvent
être sûrs que l’Amérique fera toujours tout pour maintenir la paix et
que nous tenons toujours nos promesses.

Nous travaillons aussi d’arrache-pied pour changer le ton à Washington
et nous y arrivons. Nous avons élevé le débat pour nous concentrer sur
les résultats et les progrès et nous obtenons de bons résultats pour
les Américains. Une des raisons à cela est que j’ai rassemblé une
équipe formidable (applaudissements). Aux membres du Cabinet présents
ce soir, merci de votre contribution. Mais je veux aussi saluer un
membre de mon équipe qui n’est pas ici ce soir ; il fait un travail
fabuleux et c’est le meilleur vice-président que l’Amérique ait jamais
connu : j’ai nommé le vice-président, Dick Cheney (applaudissements).

Ma mère ne serait peut-être pas d’accord avec moi (rires) mais c’est
moi qui ai le micro (rires). Le vice-président et les membres du
Cabinet et tous ceux qui travaillent pour moi sont résolus de tenir la
promesse que nous avons faite, de redonner son honneur et sa dignité à
la fonction de président des Etats-Unis (applaudissements).

Et je suis fier du Congrès des Etats-Unis. Le Congrès veut des
résultats et il a obtenu des résultats formidables pour les Américains
 : d’importants allègements fiscaux grâce auxquels les travailleurs
vont pouvoir garder une partie plus importante de leurs revenus ; la
réforme de l’éducation ; le ministère de la sécurité intérieure qui
rendra l’Amérique plus sûre ; la législation commerciale. Ce Congrès,
au lieu de perdre son temps en querelles internes et en gesticulations
partisanes, s’intéresse au bien du peuple américain. Et je suis fier
de ce que vous avez fait (applaudissements).

Nous avons beaucoup fait en deux ans et demi, mais il nous reste
encore beaucoup à faire. Nous avons beaucoup à faire. D’abord,
l’Amérique s’est engagée à étendre le royaume de la liberté et de la
paix pour notre propre sécurité et pour le bien du monde. Ensuite,
dans notre propre pays, nous devons oeuvrer à créer une société
prospère et compatissante pour que chaque individu ait une chance de
travailler et de réussir, et de vivre la grande promesse des
Etats-Unis d’Amérique.

Partout dans le monde, il n’a jamais été plus évident que l’avenir de
la liberté et de la paix dépend des actions des Etats-Unis. Notre pays
est le pays et le défenseur de la liberté. Nous acceptons cette
responsabilité que l’histoire nous a donnée et nous en serons dignes
(applaudissements).

Comme nous l’avons encore vu la semaine dernière en Arabie saoudite et
au Maroc, la guerre contre le terrorisme se poursuit. Notre travail
n’est pas fini. Les ennemis de la liberté ne restent pas les bras
croisés mais nous non plus (applaudissements). Notre pays ne se
reposera pas, nous ne connaîtrons pas la fatigue, nous n’aurons pas de
cesse que les menaces contre la civilisation n’aient été éliminées
(applaudissements).

Nos intérêts nationaux nécessitent plus que l’élimination des menaces
d’agression contre notre sécurité. Notre meilleure protection vient
des progrès de la liberté. En effet, les peuples libres ne soutiennent
pas les terroristes ; les peuples libres n’attaquent pas leurs voisins
 ; les peuples libres ne menacent pas le reste du monde au moyen
d’armes de destruction de masse (applaudissements). En tant
qu’Américains, nous sommes persuadés que la liberté est le souhait le
plus cher et le besoin le plus profond de tous les individus et nous
sommes persuadés que la liberté est un des droits de chaque personne
et l’avenir de chaque nation (applaudissements).

Les Etats-Unis se rendent aussi compte que leur capacité inouïe
d’influer sur le cours des événements se double de responsabilités
énormes. Nous avons des devoirs. Lorsque nous voyons la maladie, la
famine, la pauvreté abjecte, nous ne pouvons pas détourner la tête et
nous ne le ferons pas. En Afrique, les Etats-Unis se sont engagés à
fournir des médicaments aux millions d’hommes, de femmes et d’enfants
qui souffrent du sida (applaudissements).

Je veux remercier le Congrès, je veux remercier la Chambre des
représentants d’avoir adopté cette enveloppe aujourd’hui pour que la
compassion du peuple américain se fasse sentir dans les recoins les
plus désespérés du monde. Et je veux remercier Henry Hyde et Dick
Lugar et Bill Frist d’avoir piloté dans les deux Chambres cette
législation importante que j’envisage avec plaisir de promulguer avant
de me rendre en Europe la semaine prochaine (applaudissements). Et là,
je témoignerai de notre grand coeur, de notre grande compassion auprès
de nos partenaires et je les engagerai à se joindre à nous dans cette
grande entreprise (applaudissements).

Nous avons aussi des défis à relever à l’intérieur et je n’ai aucun
doute que nous soyons à même de le faire. Dans les mois qui viennent,
notre travail le plus urgent va être de renforcer notre économie,
d’instaurer les conditions voulues pour créer des emplois et donner à
tous nos concitoyens la sécurité et des débouchés économiques. La
prospérité est le résultat du travail et représente le rêve de tout
Américain. Le rôle du gouvernement n’est pas de créer la richesse, il
est de créer un environnement dans lequel le travail et l’esprit
d’entreprise sont récompensés (applaudissements).

Les représentants et les sénateurs républicains le savent bien. Les
deux Chambres ont maintenant passé des projets d’allègements fiscaux
additionnels pour laisser plus d’argent dans les mains des Américains.
Vous voyez, nous comprenons - l’argent dont nous parlons à Washington
n’est pas l’argent du gouvernement, l’argent dont nous parlons à
Washington est l’argent des citoyens (applaudissements).

M. Thomas, le président de la Chambre, et M. Grassley, le président du
Sénat, vont maintenant concilier les deux textes de loi et je suis
certain qu’ils vont bientôt pouvoir déposer sur mon bureau un projet
que je pourrai promulguer. Les membres de la Chambre des représentants
et du Sénat sont axés sur les résultats. Lorsqu’ils voient un
problème, ils agissent. Nous voulons qu’aux Etats-Unis tous ceux qui
veulent travailler puissent trouver un emploi (applaudissements).

La sécurité économique dépend aussi de la bonne éducation de tous les
enfants. Je suis arrivé à Washington avec le désir de réformer
l’éducation en profondeur, d’introduire des normes élevées, un sens
des responsabilités et des examens réguliers dans toutes les écoles
publiques du pays. A une solide majorité des deux partis, nous avons
adopté la Loi "Aucun enfant laissé pour compte" (applaudissements).
C’est un bon début mais ce n’est qu’un début. Maintenant, nous
travaillons avec les gouverneurs et les responsables des districts
scolaires de tous les Etats pour que cette réforme devienne réalité.
Tous les enfants peuvent apprendre les éléments fondamentaux de la
lecture et des mathématiques et toutes les écoles doivent les
enseigner. Le temps des excuses est passé, nous voulons des résultats,
nous ne voulons pas qu’un seul enfant soit laissé pour compte
(applaudissements).

Nous pouvons nous fonder sur nos succès passés pour faire voter les
autres priorités. Les membres du Congrès travaillent avec nous pour
renforcer et moderniser Medicare, pour donner aux personnes du
troisième âge un plus grand choix de plans de soins et un meilleur
accès aux médicaments sous ordonnance. Tous les employés du
gouvernement fédéral peuvent choisir entre divers plans de soins, les
personnes du troisième âge devraient aussi pouvoir le faire. Si
pouvoir choisir est une bonne chose pour les fonctionnaires fédéraux,
ce l’est aussi pour les gens du troisième âge (applaudissements).

Nous travaillons aussi à réduire le nombre des procès futiles et à
engager une réforme en profondeur de la responsabilité médicale
(applaudissements). Les personnes qui ont été mal traitées par un
médecin méritent d’être entendues par un tribunal mais le système ne
doit pas servir à enrichir les avocats qui cherchent à obtenir de
grosses indemnisations (applaudissements). La question de la
responsabilité médicale est un problème national qui doit avoir une
solution au niveau national. La Chambre des représentants a passé un
bon projet de loi, le Sénat devrait faire de même (applaudissements).

Je continue aussi à travailler avec le Congrès pour passer un plan
énergétique exhaustif destiné à réduire notre dépendance vis-à-vis du
pétrole étranger (applaudissements). Nous devons également faire
avancer les choses au plan du conservatisme compatissant. Nous nous
devons d’utiliser les idées les plus novatrices pour aider ceux qui
sont dans le besoin. Nous devons continuer à oeuvrer pour une vraie
réforme de l’aide sociale, pour donner du travail à plus d’Américains
et plus de dignité à leur vie.

Le Congrès doit finir son travail sur la loi confessionnelle pour
soutenir les armées de la compassion - pour surveiller les enfants,
prendre soin des sans-abri et redonner de l’espoir aux drogués
(applaudissements).

J’apprécie le travail qu’accomplissent Orrin Hatch et Bill Frist pour
assurer le bon fonctionnement du judiciaire. J’ai présenté
d’excellentes nominations pour nos tribunaux fédéraux. Le processus de
confirmation du Sénat doit consister à servir la justice et non pas
être une tribune politique.

Nous avons un vaste ordre du jour pour notre pays et une vision claire
et optimiste de notre avenir. Nous croyons en une société de
propriétaires. Nous voulons que les Américains possèdent leur propre
plan de santé ; nous voulons qu’ils puissent lancer leur propre
entreprise ; nous voulons que plus de familles possèdent leur maison ;
nous voulons que les individus possèdent une partie de leur retraite
afin que tous aient la dignité qui vient de la propriété, de la
possession d’actifs qu’ils peuvent dire leur appartenir
(applaudissements).

Nous avons également la vision d’une société responsable. Nous sommes
en train de changer la culture de notre société. Les mots d’ordre
étaient, naguère, de suivre ses envies et, en cas de problèmes, de
blâmer l’autre. Aujourd’hui, nous adoptons une culture où les gens
savent qu’ils sont responsables de leurs actions. Ils sont
responsables des enfants qu’ils mettent au monde (applaudissements).
Une culture qui dit qu’il vous incombe d’aider votre voisin dans le
besoin.

Nous pouvons voir une culture de service et de responsabilité
apparaître autour de nous. Nous avons lancé l’"USA Freedom Corps" et
la réaction a été merveilleuse. Nos concitoyens, de toutes les
catégories, de tous les partis politiques, y ont adhéré pour que ceux
qui souffrent reçoivent l’affection et la chaleur dont ils ont besoin.

Nos associations caritatives confessionnelles sont fortes et actives,
Nous avons des gens qui sont prêts à se sacrifier pour les autres -
ceux en uniforme, les policiers et les pompiers. Nous avons des gens
qui servent dans leur communauté et qui sont pris en exemple, en
modèle, pour que les enfants apprennent ce qu’est un héros, un vrai
héros. La culture américaine change bel et bien, et pour le mieux
(applaudissements).

C’est un vrai honneur que d’être le président d’un grand pays. Notre
pays s’est trouvé confronté à de grands défis au cours de ces deux
années et demi. Nous avons subi des attaques terroristes et nous en
sommes sortis plus forts. Nous avons mené la lutte contre le
terrorisme. Nous avons libéré un grand peuple d’un tyran impitoyable
et éliminé la menace qu’il constituait pour la paix
(applaudissements).

Nous avons relevé tous les défis et nous relèverons tous les défis qui
se présenteront parce que nous sommes le plus grand pays du monde. Et
la raison en réside dans la force et la compassion du peuple
américain.

C’est vraiment un honneur que d’être ici. Que Dieu vous bénisse et que
Dieu bénisse l’Amérique (applaudissements).

Source : Maison-Blanche