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Bahreïn

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Le Royaume-Uni vient d’ouvrir une base militaire permanente pour la Royal Navy à Bahreïn.
La cérémonie a été co-présidée par le prince Andrew et le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad Al Khalifa.
La base hébergera 300 militaires.
Jusqu’ici seules les marines des États-Unis, de la France et de la Turquie avaient une base permanente dans le Golfe persique.

L’Otan a accepté que cinq États soient considérés comme « observateurs » et disposent d’un bureau au siège de l’Alliance.
Il s’agit du Bahreïn, d’Israël, de la Jordanie, du Qatar et du Koweït.
Les Émirats ne semblent pas avoir souhaité disposer également d’un bureau.
L’annonce avait été retardée par les négociations turco-israéliennes. Elle a été faite le 4 mai 2016, à l’occasion de la prise de fonction du nouveau Suprême commandeur de l’Alliance (Saceur), le général Curtis M. (...)

La Maison-Blanche a levé, le 29 juin 2015, les sanctions qu’elles avait prise contre le Bahreïn après la répression des manifestations de 2011.
Le porte-parole du département d’État, John Kirby, a indiqué que, selon lui, la situation n’était toujours pas acceptable, mais qu’elle s’était améliorée, avec notamment la libération d’Ibrahim Sharif Al-Sayed (secrétaire général du Wa’ad, parti nationaliste laïque de gauche) .
Sur place, on relève que les dirigeants chiites sont, eux, toujours emprisonnés.
La (...)

En déplacement en Californie pour y collecter des fonds, le président Barack Obama a défendu sa politique face à l’Iran face à ses amis pro-Israéliens. Il a ainsi déclaré que l’accord transitoire signé à Genève serait accompagné de mesures visant à maintenir la pression militaire sur Téhéran.
Au même moment, en déplacement dans le Golfe, le secrétaire états-unien à la Défense, Chuck Hagel, a révélé que le Pentagone était en train de dépenser 580 millions de dollars pour agrandir la base de la 5ème flotte à (...)

Le Printemps « arabe » avait jusqu’à présent principalement consisté à remplacer des régimes pro-occidentaux laïcs par des gouvernements pro-occidentaux sunnites, préparant ainsi le terrain à une vaste confrontation régionale sunnites-chiites. Mais les risques majeurs de perte de contrôle inhérents à un tel projet ne satisfaisant manifestement pas tout le monde en Occident, la Maison-Blanche procède à des rééquilibrages, comme récemment en Égypte. Les militaires sont des interlocuteurs rationnels avec lesquels on peut toujours s’entendre alors qu’il est parfois difficile de savoir exactement pour qui roulent les religieux.

Alors que le dispositif de communication occidental ne recule devant aucun artifice pour faire accroire au scénario du soulèvement populaire réprimé dans le sang en Syrie, le silence radio est de mise en ce qui concerne les mouvements démocratiques écrasés en Arabie saoudite, à Bahreïn, au Yémen et au Maroc. Dans cet article, la journaliste cubaine Dalia Gonzalez Delgado revient sur les raisons cachées qui expliquent la complaisance des « amis » de la démocratie et de la liberté vis à vis du Royaume de Bahreïn.

Au Bahreïn et au Yémen, Washington soutient les aspirations à la démocratie, assure le département d’État. Dans la pratique, observe Manlio Dinucci, c’est tout le contraire : le Commandement des Opérations spéciales et la CIA participent aux côtés de l’Arabie saoudite à la répression féroce contre toute forme de contestation.
« Saturday Middle East Report »
Pourquoi la « doctrine Obama » ne prévoit aucun soutien à la majorité chiite du Bahreïnpar
Franklin P. Lamb

Aux Etats-Unis, l’idéal démocratique n’est pas interprété de la même manière par le peuple et ses dirigeants. Pour les citoyens, il s’agit du droit des autres peuples à la souveraineté, tandis que pour l’administration Obama, il s’agit d’instaurer à l’étranger des régimes amis. Cette discordance devient criante à propos de la répression au Royaume de Bahreïn.

Un clan saoudien, les Sudairi, est au cœur de la vague contre-révolutionnaire lancée au Proche-Orient par les États-Unis et Israël. Dans une vaste synthèse, parue en épisodes dans le plus important quotidien de langue russe, Thierry Meyssan dresse depuis Damas le tableau général des contradictions qui agitent cette région.

C’est un acquis du droit humanitaire international de considérer que le corps médical a obligation de soigner tous les blessés d’un conflit indépendamment de leurs appartenances partisanes. Il n’en va plus ainsi à Bahreïn où soigner un manifestant est désormais considéré comme acte de sédition.

Le 23 avril 2011, l’OTAN a bombardé les antennes de la télévision publique libyenne. Les trois chaînes ont été interrompues pendant plus d’une demi-heure avant de reprendre leurs émissions.
Selon le porte parole de l’Alliance atlantique, ce ne sont pas les antennes qui étaient visées car l’OTAN respecte et promeut la liberté de la presse, mais des bâtiments du Guide qui se trouvaient à proximité.
Cependant, la presse saoudienne rapporte que le département d’État des États-Unis a demandé à la société (...)

En un mois, le roi Hamad ibn Isa Al Khalifa du Bahreïn a lancé une féroce campagne de répression contre ses sujets.
Plus de 80 % de la population adulte a participé au mouvement de contestation pacifique du printemps, réclamant une constitutionnalisation de la monarchie.
• Washington craint que le réveil nationaliste remette en cause la concession de Juffair, un port qui abrite la cinquième flotte US et le commandement naval du CentCom.
• Paris craint qu’une révolution remette en cause les récents (...)

Libye
Le Conseil a procédé à une discussion approfondie sur la situation en Libye et a adopté les conclusions figurant ci-dessous.
"1. Le Conseil se déclare préoccupé par la situation actuelle en Libye et condamne les violations flagrantes et systématiques des droits de l’homme, la violence et la répression brutale perpétrées par le régime contre le peuple libyen. Il rappelle la décision du Conseil de sécurité des Nations unies de saisir la Cour pénale internationale de ces questions. Il confirme que le (...)

La Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, a exprimé jeudi 17 mars 2011 son inquiétude sur l’escalade de violence et l’usage excessif de la force par les forces de sécurité à Bahreïn. Elle s’est dite particulièrement « choquée » par la prise de contrôle des hôpitaux et des centres médicaux du pays par les forces de sécurité, ce qui constitue une violation flagrante du droit international.
« Mon bureau a reçu des appels et des courriels de nombreux individus à Bahreïn, terrifiés (...)

La chaîne saoudienne Al-Arabiya a cessé de rendre compte des événements à Bahrein. La chaîne qatarie Al-Jazeera, qui avait couvert exhaustivement les révolutions en Tunisie et en Egypte, traite le sujet a minima.
Les journaux télévisés des chaînes libanaises (Al-Manar NewTV, OTV, NBN), et la chaîne iranienne en arabe d’information continue (Al-Alam), qui sont désormais les seules à passer outre la censure US, sont brouillées sur le satellite ArabSat depuis le 24 février.
Techniquement le brouillage est (...)

Après avoir hésité sur la conduite à tenir face aux révolutions arabes, l’administration Obama a choisi la manière forte pour sauver ceux de ses vassaux qui peuvent l’être encore. Comme par le passé, c’est l’Arabie saoudite qui a été chargée de mener la contre-révolution. Riyad a réussi à faire reconnaître ses pions libyens par la communauté internationale au détriment des insurgés et vient d’envahir le Bahreïn, écrasant dans le sang la révolte populaire.

L’administration Obama a décidé de renommer l’Iran Democracy Fund. Ce programme, créé par l’administration Bush en 2006 en vue de la « révolution verte » s’appellera désormais Near East Regional Democracy Fund (NERD).
Cette décision vise avant tout à ne plus mettre l’opposition iranienne dans l’embarras. Il était en effet difficile de nier que les « réformateurs » et leur « révolution verte » étaient subventionnés par Washington quand une ligne ad hoc apparaissait officiellement dans le budget du département (...)
Arabie saoudite, Émirats, Bahrein
Comment les États du Golfe ont appris à ne pas dilapider la manne pétrolière
« Une mosaïque démocratique : le libre-échange peut changer le Moyen-Orient »
par
Robert B. Zoellick
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